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Echelles Chronostratigraphiques

1.  Echelle Chronostratigraphique générale

L'échelle des temps géologiques (aussi appelée Echelle Chronostratigraphique ou Echelle Chronolithologique) est un système de classement chronologique utilisé, notamment en géologie, pour dater les événements survenus durant l'histoire de la Terre. L'Echelle Chronostratigraphique comme nous la connaissons prend une forme de datation précise avec Arthur Holmes dans les années 1930.  Celui-ci publie une première échelle en 1937 et il est aujourd'hui reconnu comme le père de l'Echelle des Temps Géologiques.

Bénéficiant du croisement de plusieurs disciplines scientifiques, celles concernant notamment les techniques de datation, la science de la chronostratigraphie ne cesse de s'enrichir, et les échelles doivent être périodiquement mises à jour, avec des âges numériques d'une précision de plus en plus accrue.

Tous les quatre ans, l'Union Internationale des Sciences Géologiques (UISG) organise le Congrès Géologique International. À l'occasion de la tenue de ces congrès, la Commission Internationale de Stratigraphie, qui dépend de l’UISG, statue officiellement sur la dénomination et le calibrage des différentes divisions et subdivisions des temps géologiques. Ces congrès sont également parrainés par d'autres organismes nationaux, comme la Commission de la Carte Géologique du Monde (CCGM), établie à Paris.

L'échelle des temps géologiques débute généralement avec l'âge estimé de la Terre soit plus de 4,6 milliards d'années.

Plusieurs manières existent pour présenter ces échelles et en voici quelques unes trouvées ici et là...

Pour un géologue professionnel ou amateur, qui, comme moi, s'intéresse à une région et à une période bien définie, une bonne échelle géologique doit pouvoir répondre à certains critères :

Evidemment un pareil document ne se trouve pas comme cela dans un livre quelconque.

Pour cela, il faut commencer par réaliser une Echelle Chronostratigraphique Générale.  Afin de réaliser cette première étape, il faut se lancer dans un travail de recherches bibliographiques conséquent, trouver des Echelles Chronostratigraphiques (à jour si possible... il y en a plein sur Internet), croiser les informations afin d'éviter les doublons et réaliser une Echelle des Temps Géologiques Générale qui sera notre base de travail.

Sans aucune prétention, je vous propose la mienne. Elle est assez conventionnelle, mais comporte déjà des informations importantes comme "Les Principaux évènements" décrivant une certaine image de l'évolution de la vie sur terre depuis son apparition.

Vous remarquerez aussi que, de manière tout à fait arbitraire, j'ai décidé de numéroter chaque subdivision principale de 100 en 100. Cette numérotation nous permettra de nous y retrouver lorsque nous réaliserons notre Echelle des Temps Géologiques Régionale.

1.1.  Définitions et limites

1.1.1  Eons

L'Eon (ou Eonothème) est l'intervalle de temps géochronologique correspondant à la plus grande subdivision chronostratigraphique de l'échelle des temps géologiques, l'Eonothème.
Le terme "éon" est également utilisé dans le cadre de la planétologie pour permettre de décrire l'histoire des planètes.

L'histoire de la Terre est découpée en quatre éons. Les trois premiers, qui couvrent les 4 premiers milliards d'années de l'histoire de la Terre sont parfois regroupés au sein d'un superéon nommé le Précambrien. Pour un même intervalle de temps géologique, les éons et les éonothèmes portent des noms identiques.

Les quatre éons terrestres sont les suivants, du plus ancien au plus récent :

1.1.2. Eres

Les différentes subdivisions de l'échelle des temps géologiques correspondent à des conditions paléo-environnementales, paléontologiques ou sédimentologiques similaires et homogènes dans chacune. Les ères sont définies selon des arguments paléontologiques et géodynamiques, bien que les premiers l'emportent sur les seconds dans la limitation des ères du fait de leur antériorité par rapport aux études géodynamiques.

La base du Paléozoïque, première ère du Phanérozoïque, se caractérise par les grandes biodiversifications cambrienne et ordovicienne et par l'apparition et la prolifération des fossiles à carapaces et coquilles. Cette ère est marquée par la présence du taxon des trilobites et est marquée par deux cycles orogéniques : le calédonien et l'hercynien.

La limite Paléozoïque / Mésozoïque est caractérisée par la crise biologique du Permien-Trias, la plus sévère des cinq grandes extinctions, qui voit la disparition de taxons caractéristiques de l'ère Paléozoïque comme les trilobites et les fusulines, qui assiste à la fragmentation du supercontinent de la Pangée et une discordance stratigraphique dans plusieurs régions du monde (Amériques, Sibérie...) : elle marque la fin du cycle hercynien et le début du cycle alpin.

L'ère Mésozoïque est définie par la présence des grands dinosaures non-aviens, des ammonites et des nummulites. Les mammifères, apparus simultanément avec les dinosaures, sont alors de taille modeste (les plus grands ont la taille d'un blaireau), sont numériquement fort nombreux mais vivent dans l'ombre des grands dinosaures dont ils sont la proie. L'ère est marquée par une série d'orogenèses à l'origine de la ceinture alpine, et s'achève par une phase d'extinction massive qui voit disparaître des taxons comme les ammonites, les dinosaures non-aviens ou les ptérosaures : c'est la crise Crétacé-Paléogène, abrégée en K/T, dont l'issue inaugure le Cénozoïque.

L'aube de l'ère Cénozoïque voit d'abord de grands oiseaux non-volants prendre les niches écologiques terrestres libérées, mais ensuite et rapidement, en mer comme sur terre et dans les airs, les mammifères se diversifient et certains acquièrent à leur tour des dimensions imposantes. L'ère est marquée en son milieu par la grande coupure Éocène-Oligocène (en lien avec une chute de météorite dans l'actuelle baie de Chesapeake et une autre en Sibérie centrale, et à sa fin (les deux à trois derniers millions d'années avant le présent) par un cycle de glaciations entrecoupées de périodes interglaciaires (nous sommes dans l'une de celles-ci).

1.1.3.  Périodes

Les géologues et paléontologues utilisent de plus en plus le terme de "système" plutôt que celui de "période" car ils se réfèrent à des formations géologiques et des ensembles de fossiles, plutôt qu'à une séquence de temps. Les phylogénéticiens et les paléontologues font généralement référence à des stades de développement de la vie et la nomenclature est assez complexe. Ils n'utilisent plus les termes anciens de "Précambrien" pour les périodes antérieures à ~ 541 Ma avant le présent, de "Primaire" pour le Paléozoïque, de "Secondaire" pour le Mésozoïque, ni de "Tertiaire" pour le Cénozoïque, et le "Quaternaire" ne désigne plus une période mais la dernière subdivision du Cénozoïque. Ces anciennes dénominations ont cependant tant circulé dans les sources, qu'elles réapparaissent encore fréquemment dans les publications et les documentaires, même récents.

1.1.4. Séries et Etages

En géologie et paléontologie, l'étage est l’unité de temps de base dans l'échelle des temps géologiques : sa durée est en général de l'ordre de quelques millions d'années. Il est la subdivision d'une série géologique basée sur la chronostratigraphie, c'est-à-dire sur l'âge déterminé par les méthodes de la biostratigraphie et de la lithostratigraphie.

Au XIXème siècle, les géologues et plus spécialement les stratigraphes ont regroupé, sur un même affleurement, des ensembles de couches sédimentaires partageant des caractéristiques paléontologiques communes.
Ces affleurements-type, naturels ou artificiels (carrières), appelés stratotypes, sont devenus des sites de référence pour définir ces intervalles de temps spécifiques que sont les étages, dont les noms proviennent généralement des sites où ces formations ont été décrites pour la première fois, auquel on ajoute le suffixe -ien (exemples : Eifelien (de l'Eifel en Allemagne), Givetien (de Givet dans les Ardennes françaises), Frasnien (de Frasnes-les-Couvin en Belgique), Famennien (de la Famenne, région géographique de Belgique)...
S'il est utilisé comme nom propre, le nom d'un stratotype commence par une majuscule, mais employé en tant qu'adjectif, il commence par une minuscule (exemples : le Frasnien et les fossiles frasniens). Ces noms peuvent parfois varier d'un pays à l'autre ou d'une langue à l'autre, en fonction de l'histoire de la géologie dans chaque pays ou continent.

Mais ces premières descriptions, limitées à l'échelle de bassins sédimentaires ou de pays, ont abouti à une multiplication du nombre d'étages. Il s'est vite avéré que plusieurs d'entre eux pouvaient recouvrir tout ou partie d'un même intervalle de temps. Au cours du XXème siècle, la tendance dominante a donc été de simplifier l'échelle stratigraphique des étages (mis en synonymie, avec des suppressions ou même des créations sur de nouveaux stratotypes plus représentatifs de l'intervalle de temps considéré).
À partir des années 1980, la Commission internationale de stratigraphie (ICS) et l’Union internationale des sciences géologiques (UISG) se sont appliquées à définir une échelle stratigraphique universelle des étages géologiques. Dans ce but des points stratotypiques mondiaux (PSM) (en anglais : Global Boundary Stratotype Section and Point : GSSP) ont été définis sur les stratotypes. Ils déterminent les limites existantes entre deux étages géologiques sans laisser la possibilité de lacune ou de chevauchement entre eux. La définition des points stratotypiques mondiaux est toujours en cours mais la majorité des étages sont déjà encadrés par ces PSM.

La municipalité de Peniche détient un important patrimoine géologique d'importance internationale. Les falaises calcaires qui bordent toute la péninsule de Peniche racontent une histoire continue, avec environ 25 millions d'années, de l'évolution géologique du Jurassique inférieur du Portugal (entre 200 et 175 millions d'années). Une histoire imprimée dans les roches à travers des fossiles d'invertébrés marins, alors que la péninsule ibérique était très proche de la région nord du continent américain.
Dans ce contexte, la place de Ponta do Trovão, située sur la façade nord de la péninsule de Peniche, est unanimement considérée par la communauté scientifique internationale comme ayant le meilleur bilan au monde de la transition entre les intervalles de temps Pliensbachien-Toarcien (étages de le Jurassique inférieur).
Cette reconnaissance était évidente dans la classification en décembre 2014 par la Commission internationale de stratigraphie de l'Union internationale des sciences géologiques, une entité de confiance de l'UNESCO, du site de Ponta do Trovão en tant que section et point de stratotype de frontière mondiale (GSSP) de Toarcien (Jurassique Inferieur).
Parrainé par la Commission internationale de stratigraphie et la Sous-commission internationale de stratigraphie jurassique, représentées par les professeurs Stanley Finney et Stephen Hesselbo, un "Golden Nail" correspondant à la Global Boundary Stratotype Section et Point (GSSP) de Bajocien et Toarcien, respectivement.
Les travaux de recherche menés par les professeurs et étudiants du Département des sciences de la Terre de l'Université de Coimbra, notamment par les professeurs Maria Helena Henriques et Luís Vítor Duarte, ont grandement contribué à la cérémonie de reconnaissance de l'importance géologique de ce site.

Note personnelle supplémentaire

Les points stratotypiques mondiaux peuvent géographiquement changer. Un point peut disparaître et être remplacé par un autre ailleurs sur le monde. Une falaise peut s'effondrer à la faveur de l'érosion marine.  Une carrière à l'abandon peut, suite à des intérêts économiques supérieurs à la science, être de nouveau exploitée, un affleurement peut être détruit suite à la construction d'une autoroute ou à cause de l'urbanisation galopante...
Chez nous, en Belgique, la tranchée de Senzeilles était un PSM bien connu de tous les chercheurs.  C'était le lieu où on avait historiquement déterminé le passage du Frasnien au Famennien.  Cet endroit, marqué par une jolie plaque... qui rouille de plus en plus et qu'on ne verra bientôt plus car envahie par les ronces et la végétation aurait dû être entretenu pour que les scientifiques du monde entier puissent y accéder pour leurs études.  Malheureusement, l'inaction des pouvoirs publics, la régionalisation à outrance qui morcèle les compétences au point qu'on ne sait plus qui fait quoi et qui est responsable de quoi dans ce petit pays qu'est la Belgique, le je-m'en-foutisme des fonctionnaires, le désintérêts de nos scientifiques pour notre patrimoine local et qui préfèrent aller en Mongolie chercher des dinosaures, les scientifiques pressés à produire toujours plus de publications plutôt qu'à s'intéresser à ce qui est juste là sous nos pieds... tou cela a fait que la tranchée de Senzeilles est devenue un endroit presqu'inaccessible. Qui est responsable ? Tout le monde et personne.  De toute manière, dans ce pays qui est le nôtre, ce ne sera jamais moi mais ce sera toujours l'autre et pour trouver cet "autre", il faut se rendre au bureau B612 avec le formulaire A24, pour autant que ce bureau et ce formulaire existent vraiment et si c'est le cas, ce responsable sera surement en mission ailleurs, en temps de pause, en congé de maladie, en vacances, en RTT, mis à la retraite et non remplacé ou en grève. Qui est responsable ? Comme dit si bien notre Kévin National, "On s'en bat les c......" car le fait est là : la tranchée de Senzeilles n'a pas été entretenue, la nature a repris ses droits, les scientifique ne peuvent plus y accéder... et donc le point PSM a été déplacé par la Commission internationale de stratigraphie et il se trouve maintenant dans la carrière de Coumiac à Cessenon-sur-Orb, dans l'Hérault, en France.

 

Millions
d'années

Eons
Eonothèmes

Eres

Systèmes
Périodes

Epoques
séries

Etages

Evolution des civilisations humaines - Autres évènements marquants

Principaux évènements

-0,0042
-4.200 ans

PHANEROZOIQUE
Détermine la période pendant laquelle la vie est visible en grec : les fossiles sont visibles à l'œil nu

CENOZOIQUE
(Tertiaire)
Veut dire "Vie récente" en grec (regroupe les anciennes ères "Tertiaire" et "Quaternaire"

Quaternaire
Quatrième partie

Holocène
veut dire "Entièrement récent" en grec.

Meghalayen
Cet étage doit son nom à un spéléothème (un stalagtite) provenant de la grotte de Mawmluh, située au Meghalaya, dans le Nord-Est de l'Inde, qui renseigne les chercheurs sur les modifications du climat et de la végétation.

Néolithique

Agriculture, élevage et sédentarisation

Poterie et tissage

Protohistoire

Début de l'âge du fer
-0,0012
-1.200 ans av. J.C.

12800

Installation de civilisation proto-celtes en Gaule
-0,0015
-1.500 ans av. J.C.

12700

Début de l'âge du bronze
-0,0016
-1.600 ans av. J.C.

12600

Installation les Ligures en Europe Occidentale
-0,0018
-1.800 ans av. J.C.

12500

Début de l'âge du cuivre
-0,0042
-4.200 ans av. J.C.

12400

-0,0082
-8.200 ans

Northgrippien
Cet étage doit son nom à une carotte de glace collectée par le North Greenland Ice Core Project (NorthGRIP ou NGRIP), sur un site de forage situé près du centre du Groenland

Sédentarisation
Premiers mégalithes
-8.200 ans av. J.C.

12300

-0,0117
-11.700 ans

Greenlandien
Cet étage doit son nom à un échantillon du North Greenland Ice Core Project, site de forage situé près du centre du Groenland

Mésolithique

Microsilex
Semi-nomadisme
arc et flèche

12200

-0,020
-20.000 ans

Pléistocène
Veut dire "En grande partie récente" en grec

Pléistocène supérieur
Veut dire "Le dessus de la période qui est en grande partie récente" en grec

Paléolithique


L'Homo sapiens s'impose

Fin de la glaciation de Würm

12100

-0,025
-25.000 ans

Disparition de l'Homo neandertalensis

12000

-0,035
-35.000 ans

Début de la civilisation Moustérienne du Chatel

11900

-0,040
-40.000 ans

Arrivée de l'Homo sapiens en Europe

11800

-0,050
-50.000 ans

Apparition des premières peintures rupestres

11700

-0,070
-70.000 ans

Début de la civilisation Moustérienne

11600

-0,080
-80.000 ans

Début de la glaciation de Würm
Premières sépultures

11500

-0,126
-126.000 ans

Fin de la glaciation de Riss

11400

-0,300
-300.000 ans


Rencontre Homo sapiens - Homo neandertalensis

Pléistocène moyen
Veut dire "La partie centrale de la période qui est en grande partie récente" en grec

Extinction des mammifères géants


Homme de Neandertal dans sa réalité biologique

Début de la glaciation de Riss

11300

-0,350
-350.000 ans

Apparition des premiers Homo sapiens

11200

-0,400
-400.000 ans

Début de la glaciation de Mindel, domestication du feu

11100

-0,650
-650.000 ans

Début de la période interglaciaire Günz-Mindel

11000

-0,781
-780.000 ans

Apparition des premiers Homo neandertalensis en Espagne (Atapuerca)

10900

-0,950
-950.000 ans

Calabrien
Cet étage doit son nom à la coupe géologique de Vrica, près de Crotone en Calabre, Italie

Début du prépaléolithique

Début de la glaciation de Günz

10800

-1,20 Ma

Apparition de l'Homo erectus dans le Sud de la France
Disparition de l'Australopithecus robustus

10700

-1,30 Ma

Disparition de l'Homo habilis

10600

-1,60 Ma

Apparition de l'Homo erectus

10500

-1,80 Ma

Première présence d'outils (galets) en France en Haute-Loire
Apparition des premiers outils symétriques (bifaces) près du lac Turkana

10400

-2,00 Ma

Gélacien
Cet étage doit son nom à la ville de Gela, en Sicile, en Italie.

Première présence de l'Australopithecus robustus

10300

-2,50 Ma

Début de la Préhistoire humaine

Apparition de l'Homo habilis et des premiers outils

10200

-3,60 Ma

Néogène
Veut dire "Nouvellement engendrée" en grec.

Pliocène
Veut dire "Suite du récent en grec.

Plaisancien
Cet étage doit son nom à la ville de Plaisance (Piacenza en italien).

Présence de l'Australopithecus afarensis près de Hadar
Lucy

Première présence de l'Australopithecus bahrelghazali
Abel

10100

-3,70 Ma

Empreintes de préhumains près de Laetoli

Première présence de l'Australopithecus afarensis près de Laetoli

10000

-4,40 Ma

Zancléen
Cet étage doit son nom à Zancle, ancien nom de Messine, ville d'Italie, fondée par les Grecs.

Apparition de l'Australopithecus anamensis

Présence de l'Australipothecus ramidus dans la vallée de Lawash

9900

-5,333 Ma

Miocène
Veut dire "Moins récent" en grec.

Messinien
Cet étage doit son nom à la ville de Messine, en Sicile, Italie.

Millenium ancestor, ancêtre probable de l'homme moderne

Présence d'Australopithèques près du Lac Turkana

9800

-7,246 Ma

Premiers Australopithèques près de Lothagam

9700

-11,63 Ma

Tortonien
Cet étage doit son nom aux marnes bleues de Tortona, en Italie.


Le Carcharocles megalodon est le grand prédateur marin du Miocène

Séparation de la lignée des Primates et des Hominidés, début de l'East Side Story

9600

-13,82 Ma

Serravallien
Cet étage doit son nom à la ville de Serravalle (Scrivia en latin), située dans le nord de l'Italie

Apparition du Kenyapithèque

9500

-15,97 Ma

Langhien
Cet étage doit son nom aux couches de terrains pauvres en fossiles s'étendant dans les collines appelées "Langhe" dans le Piémont en Italie

Apparition du Proconsul

9400

-20,44 Ma

Burdigalien
Cet étage doit son nom à Burdigala, le nom antique de Bordeaux.

 

9300

-23,03 Ma

Aquitanien
Cet étage doit son nom à la région Aquitaine en France

 

9200

-28,10 Ma

Paléogène
Veut dire "Anciennement engendrée" en grec.

Oligocène
Veut dire "Un peu de nouveau" en grec

Chattien
Cet étage doit son nom au nom du peuple des Chattes, de la région de Cassel (Allemagne)

Séparation de l'Australie de l'Antarctique

Etablissement d'un courant circumpolaire

9100

-33,90 Ma

Rupélien
Cet étage doit son nom à la rivière Rupel, un affluent de l'Escaut.

 

Apparition des Rhinocéridés

9000

-37,80 Ma

Eocène
Veut dire "Aube du récent" en grec.

Priabonien
Cet étage doit son nom au hameau de Priabona situé dans la commune de Monte di Malo en Vénétie, dans le nord de l'Italie

 

8900

-41,20 Ma

Bartonien
Cet étage doit son nom à la ville de Barton en Angleterre et plus particulièrement des Barton Beds.


Orogenèse alpine

8800

-49,00 Ma

Lutétien
Cet étage doit son nom à Lutèce (de Lutetia, nom latin de Paris).

Cerithium giganteum

8700

-56,00 Ma

Yprésien
Cet étage doit son nom à la ville d'Ypres en Belgique.

Apparition des premiers Primates
Explosion des Mammifères

8600

-59,20 Ma

Paléocène
Veut dire "Anciennement récent" en grec

Thanétien
Cet étage doit son nom aux sables de l'Île de Thanet (Thanet Sand), équivalents des "sables de Bracheux" en France.


Brontoterium

Epanouissement des Mammifères
Apparition des Insectivores

8500

-64,50 Ma

Dano-Montien
Cet étage doit son nom à son stratotype qui est caractérisé par le calcaire de Mons (Belgique)

Explosion des plantes à fleurs

8400

-72,10 Ma

MESOZOIQUE
(Secondaire)
Ce terme signifie la "Vie au milieu", comparativement à la "Vie ancienne" du Paléozoïque et à la "Vie récente" du Cénozoïque

Crétacé
Veut dire "crayeux" (aux épais dépôts de craie).

Supérieur

Maastrichtien

Cet étage doit son nom au couches de tuffeau de Maastricht, aux Pays-Bas.


Une météorite géante s'écrase dans le golfe du Mexique
Eradication des dinosaures et des ammonites


Hémipneustes striatoradiatus


Apparition des Primates

Formation de l'Atlantique Nord

Apparition des premières plantes à fleurs

8300

-83,60 Ma

Campanien
Cet étage doit son nom à la Champagne charentaise, située au sud des deux Charentes, en particulier la Grande Champagne, cœur de la région de production du cognac.


Tyrannosaurus rex

8200

-86,30 Ma

Santonien
Cet étage doit son nom à la ville française de Saintes (Mediolanum Santonum en latin), située en Charente-Maritime.


Triceratops

8100

-89,80 Ma

Coniacien
Cet étage doit son nom à la ville de Cognac (Coniacum en latin), située en Charente.

 

8000

-93,90 Ma

Turonien = Angoumien
Cet étage doit son nom à à la localité de Tours (Turones en latin) ou à sa région, la Touraine (Turonia en latin)

 

7900

-100,50 Ma

Cénomanien = Woodbinian
Cet étage doit son nom à la ville française du Mans, dans la Sarthe, et plus particulièrement à l'ancien peuple des Cénomans.

 

7800

-113,50 Ma

Inférieur

Albien
Cet étage doit son nom à la rivière de l'Aube (Albion puis Alba en latin)

 

Formation
de l'Atlantique Sud

Apparition des oiseaux et marsupiaux

7700

-125,00 Ma

Aptien
Cet étage doit son nom à la ville d'Apt dans le Vaucluse

 

7600

-129,40 Ma

Barrémien
Cet étage doit son nom à la commune française de Barrême, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence

 

7500

-132,90 Ma

Hauterivien
Cet étage doit son nom à la localité d'Hauterive en Suisse

 

7400

-139,80 Ma

Valanginien
Cet étage doit son nom aux calcaires marneux du château de Valangin, près de Neuchâtel (Suisse).

 

7300

-145,00 Ma

Berriasien
Cet étage doit son nom à la commune de Berrias-et-Casteljau

 

7200

-152,10 Ma

Jurassique
Ce système doit son nom au Jura souabe

Malm
Cette série doit son nom au nom d'un calcaire dur d'Oxford, en Grande Bretagne

Tithonien
Cet étage doit son nom bizarrement, emprunté à la mythologie grecque. Tithon (Τιθωνός), fils de Laomédon, tomba amoureux d'Éos, la déesse de l'aurore... encore un truc d'amour impossible avec des morts et des pleurs

 

Explosion des ammonites

7100

-157,30 Ma

Kimméridgien
Cet étage doit son nom au village de Kimmeridge situé près de Bournemouth sur la côte du Dorset en Angleterre.


Ammonite.

7000

-163,50 Ma

Oxfordien
Cet étage doit son nom à la ville d'Oxford en Angleterre


Ammonite

6900

-166,10 Ma

Dogger
Cette série doit son nom à un grand banc de sable situé dans une région peu profonde de la mer du Nord, à une centaine de kilomètres des côtes du Royaume-Uni et entre 125 et 150 km des côtes du Danemark. Il tire son nom du mot "dogge" qui signifie "bateau de pêche" vieux néerlandais. Sa superficie est d'environ 17.600 km2 et ses dimensions approximatives sont de 260 km du nord au sud et de 95 km d'est en ouest. Il se situe à une profondeur entre 15 et 36 m, soit une moyenne de 20 m sous le niveau de la mer. Du point de vue géologique, il s'agit d'une moraine formée à l'extrémité méridionale d'un glacier durant la dernière ère glaciaire.

Callovien
Cet étage doit son nom à une dérivation sous une forme "latinisée" déduite de la présence de l'Ammonite "calloviensis", provenant du nom du hameau de "Kellaways Bridge" à 3 km au nord-est de la ville de Chippenham dans le Wiltshire (Angleterre) où affleure cet étage.

 

6800

-168,30 Ma

Bathonien
Cet étage doit son nom à Jean-Baptiste-Julien d'Omalius d'Halloy qui l'a nommé ainsi, à partir de Bathonium (forme latinisée de Bath), les calcaires oolithiques du Jurassique avec lesquels la cité s'est construite (pierre de Bath).


Allosaurus

6700

-170,30 Ma

Bajocien
Cet étage doit son nom au radical du nom gallo-romain de la ville de Bayeux, "Bajocae", mot issu du nom du peuple celte des Bajocasses.


Apatosaurus

6600

-174,10 Ma

Aalénien
Cet étage doit son nom à la ville d'Aalen dans le Bade-Wurtemberg en Allemagne où affleurent les séries du "Brauner Jura" dans lesquelles du minerai de fer était extrait de sables à oolithes ferrugineuses.

 

6500

-182,70 Ma

Lias
Cette série doit son nom aux couches du Jurassique brun pour la période du Jurassique inférieur que l'on trouve dans le nord et le centre de l'Allemagne

Toarcien
Cet étage doit son nom aux roches sédimentaires à proximité de Thouars, riches en ammonites.

 

Apparition de la famille des palmiers
Apparition des dinosaures aériens et marins

6400

-190,80 Ma

Pliensbachien
Cet étage doit son nom à des affleurements des rives du ruisseau Pliensbach près du village du même nom situé à proximité de la petite ville de Zell unter Aichelberg (commune du Bade-Wurtemberg), à 35 kilomètres au sud-ouest de Stuttgart en Allemagne


Ptéranodon

6300

-199,30 Ma

Sinémurien
Cet étage doit son nom à la forme latinisée de la commune de Semur-en-Auxois : "Sinemurum castrum"


Liopleurodon

6200

-201,30 Ma

Hettangien
Cet étage doit son nom à la petite ville d’Hettange-Grande, située dans le département de la Moselle et en région Lorraine, à cinq kilomètres au sud de la frontière franco-luxembourgeoise, région riche pour ses mines de fer.

 

6100

-208,50 Ma

Trias
Le Trias doit son nom au fait qu'il est composé de 3 unités : Buntsandstein, Muschelkalk, et Keuper

Keuper
Cette série doit son nom à une dérivation du dialecte franconien Kiefer, Kieber ou Keiper, Keuper.  Le terme est introduit dans la littérature scientifique par Léopold von Buch pour désigner un type de roche argileuse colorée et friable.

Réthien
Cet étage doit son nom aux schistes et calcaires des Alpes rhétiques.

 

Fin de la Pangée
Premiers Mammifères

6000

-227,00 Ma

Norien
Cet étage doit son nom aux Alpes noriques en Autriche.


Premier mammifère placentaire : Ukhaatherium nessovi (insectivore de 10 cm de long)

5900

-237,00 Ma

Muschelkalk
Cette série doit son nom au fait que les couches calcaires qui la composent sont riches en fossiles de coquille.  (Muschel = coquille et Kalk = calcaire)

Carnien
Cet étage doit son nom au land autrichien de Carinthie

 

5800

-242,00 Ma

Ladinien
Cet étage doit son nom aux Ladins, habitants de la région des Dolomites d'Italie

 

5700

-247,20 Ma

Buntsandstein
Ce mot géologique allemand est le produit de la contraction de "Bunter" et "Sandstein" qui signifie grès coloré ou multicolore.

Anisien
Cet étage doit son nom à Anisus, le nom latin de l’Enns, affluent de la rive droite du Danube

 

5600

-252,17 Ma

Scythien
Cet étage doit son nom aux Scythes, un ensemble de peuples indo-européens d'Eurasie, en grande partie, peuples cavaliers nomades et parlant des langues iraniennes.

Olénékien
Ce sous-étage doit son nom au fleuve Oleniok en Sibérie.

5500

Indusien
Ce sous-étage doit son nom au fleuve Indus

-259,80 Ma

PALEOZOÏQUE
Veut dire "Vie ancienne" en grec.  Jadis appelé "Primaire" : on pensait initialement que l'histoire de la Terre commençait par cette ère, il y a ~ 574 Ma)

Permien
Ce système doit son nom à la ville russe de Perm.

Supérieur

Thuringien
Cet étage doit son nom à la Thuringe, un Land de la République fédérale d'Allemagne.


Orogenèse hercynienne (fin)

Premiers Dinosaures

5400

-272,95 Ma

Inférieur

Saxonien
Cet étage doit son nom à la région de la Saxe, une région historique d'Allemagne qui correspond au Land actuel de la Saxe.

 

Glaciation
5ème Extinction massive des végétaux et des animaux

5300

-298,90 Ma

Autunien
Cet étage doit son nom à la ville française d'Autun, célèbre pour sa mine d'uranium (autunite)

 

Conifères

5200

-307,80 Ma

Carbonifère
Le nom de ce système signifie : "porteur de charbon" en raison de la présence de nombreux dépôts de charbon.

Silésien
Cette série aussi appelée "Houiller" doit son nom à la Silésie, région d'Allemagne où, historiquement, se trouvaient de nombreuses mines de charbon.

Stéphanien = Pennsylvanien
Cet étage doit son nom aux dépots de houille de la région de Saint Etienne (France) ou de Pennsylvanie (U.S.A.)

Gzhélien
Ce sous-étage doit son nom d'après le village russe de Gzhel, dans le district de Ramenskoïe, non loin de Moscou.

Reptiles
 

5100

Kasimovien
Ce sous-étage doit son nom à la ville de Kassimov en Russie, située au sud-est de Moscou, sur la rive gauche de l'Oka, affluent de la Volga

-315,20 Ma

Westphalien
Cet étage doit son nom à la Westphalie, région d'Allemagne qui, elle-même, doit son nom aux Westphales, la plus occidentale des trois tribus de la Saxe primitive

Moscovien
Ce sous-étage doit son nom à la ville de Moscou en Russie

5000

Bachkirien
Ce sous-étage doit son nom à la Bachkirie (désormais le Bachkortostan), République de la Fédération de Russie, située dans le sud de l'Oural

-332,65 Ma

Namurien
Cet étage doit son nom à la ville mosane belge de Namur, où cet étage a été déterminé dans le charbonnage de la "Gueule de Loup", en rive droite de la Sambre.


Fougères arborescentes


Insectes géants


Paysage du Carbonifère


Fougères
Poissons osseux
Plantes terrestres
Premiers tétrapodes
Amphibiens


Acanthostega

4900

-346,70 Ma

Dinantien
Cette série doit son nom à la ville mosane belge de Dinant

ou

Mississippien
Cette série doit aussi son nom au Mississippi, fleuve des U.S.A.

Serpukhovien
Cet étage doit son nom à la ville de Serpoukhov en Russie, située à 100 km au sud de Moscou, au confluent des rivières Nara et Oka


Orogenèse hercynienne (suite)

4800

Viséen
Cet étage doit son nom à la ville de Visé, en Belgique

-358,90 Ma

Tournaisien
Cet étage doit son nom à la ville belge de Tournai, où on exploite, dans la région la "pierre bleue belge" (petit granit)

4700

-372,20 Ma

Dévonien
Ce système doit son nom au comté anglais du Devon, situé dans les Cornouailles.

Supérieur

Famennien
Cet étage doit son nom à la Famenne, région naturelle de Belgique s'étendant sur les provinces de Namur, Liège et Luxembourg


Dunkleosteus terreli

4600

-382,70 Ma

Frasnien
Cet étage doit son nom à la ville belge de Frasnes-lez-Couvin


Cyrtospirifer verneuilli

Glaciation
4ème extinction
Premières ammonites

4500

-387,70 Ma

Moyen

Givetien
Cet étage doit son nom à la ville française de Givet, frontalière de la Belgique et située dans le département des Ardennes


Stringocephalus burtuni


Orogenèse hercynienne (début)

4400

-393,30 Ma

Eifelien
Cet étage doit son nom à l'Eifel, région d'Allemagne


Calceola sandalina

 

4300

-407,60 Ma

Inférieur

Emsien
Cet étage doit son nom à l'Ems, un fleuve du nord-ouest de l'Allemagne.


Chonetes sarcinulatus

 

4200

-410,80 Ma

Praguien
Cet étage doit son nom à la ville de Prague, capitale de la République tchèque, traversée par la Vltava


Paraspirifer cultrijugatus

 

4100

-419,20 Ma

Lochkovien
Cet étage doit son nom au village de Lochkov, faisant aujourd'hui partie du district de Prague en République tchèque.


Pleuroductyum problematicum

 

4000

-423,00 Ma

Silurien
Ce système doit son nom aux Silures (ancienne tribu galloise).

Pridoli
Cette série doit son nom à un bourg du district de Český Krumlov, nommé Prodoli, situé dans la région de Bohême-du-Sud, en République tchèque.

Pridolien
Cet étage doit son nom, tout comme la série au bourg du district de Český Krumlov, nommé Prodoli, situé dans la région de Bohême-du-Sud, en République tchèque.

 

Schistes Bigarrés d'Oignies et de Saint Hubert

3900

-425,60 Ma

Ludlowien
Cette série doit son nom à la petite ville commerçante de Ludlow située dans les Midlands, comté anglais de Shropshire

Ludfordien
Cet étage doit son nom à la carrière de Sunnyhill, située à 2,5 km au sud-ouest de la petite ville de Ludlow (comté de Shropshire en Angleterre).

 

Sortie de l'eau des plantes vasculaires

3800

-427,40 Ma

Gorstien
Cet étage doit son nom au village de Gorst, à 4,5 km au sud-ouest de Ludlow (comté de Shropshire en Angleterre), dans la carrière de Pitch Coppice


Orogenèse
Calédonienne (fin)

Actinoptérygiens

3700

-430,50 Ma

Wenlockien
Cette série doit son nom à la la ville de Much Wenlock en Angleterre

Homérien
Cet étage doit son nom au hameau de Homer, situé dans le comté de Shropshire en Angleterre.


Mille-pattes géant

Ostéichtyens
Myriapodes

3600

-433,40 Ma

Sheinwoodien
Cet étage doit son nom à Sheinwood Farm, une ferme proche de la ville de Much Wenlock en Angleterre

 

 

3500

-438,50 Ma

Llandovérien
Cette série doit son nom au village de Llandovery situé au pays de Galles

Telychien
Cet étage doit son nom au village de Pen-Ian-Telych, au Pays de Galles

 

 

3400

-440,80 Ma

Aeronien
Cet étage doit son nom à une ferme appelée Cwm-coed-Aeron, située près de Llandovery, située au Pays de Galles.

 

Arachnides

3300

-443,80 Ma

Rhuddanien
Cet étage doit son nom au lieu-dit Cwm Rhuddan situé au sud de Llandovery, au Pays de Galles

 

Sortie de l'eau des algues

3200

-445,20 Ma

Ordovicien
Ce système doit son nom aux Ordovices, une ancienne tribu galloise.

Supérieur

Ashgillien
Cet étage doit son nom au village d'Ashgill en Écosse

 

 

3100

-458,40 Ma

Caradocien
Cet étage doit son nom au mont Caer Caradoc situé en Angleterre dans lecomté de Shropshire


Apparition des premiers poissons et des mollusques céphalopodes

3000

-467,30 Ma

Inférieur

Llandeilien
Cet étage doit son nom à Llandeilo Fawr, commune du pays de Galles

Trilobites

2900

-470,00 Ma

Llanvirnien
Cet étage doit son nom au lieu-dit Llanvirn, situé à la pointe du Pen-Hir en Finistère


Orogenèse Calédonienne (suite)

 

2800

-477,70 Ma

Arénigien
Cet étage doit son nom aux affleurements rocheux se situant autour d'Arenig Fawr dans la vallée d'Arenig au nord du Pays de Galles

Premiers végétaux terrestres

2700

-485,40 Ma

Trémadocien
Cet étage doit son nom au village de Tremadoc situé au Nord du Pays de Galles.

 

 

2600

-489,50 Ma


Pyrite de Revin


Quartz de Revin

Cambrien
Ce système doit son nom à "Cambrie" qui est l'ancien nom du Pays de Galles.


Quartz de Monthermé


Quartz de Laifour

Postdamien
Cette série doit son nom à la ville allemande de Postdam =
Merioneth =
Revinien nom dérivant de la ville de Revin dans les Ardennes françaises et décivant des roches locales

Trempéaléauien
Etymologie de ce mot est incertaine mais cet étage doit sans doute son nom au village de Trempealeau, situé dans le comté du même nom, dans l'Etat du Wisconsin, aux Etats Unis

Furongien
Le nom de cette série vient du mandarin "furong" qui signifie "Pays de l'Hibiscus

Etage 10

Apparition des éponges, des mollusques, des trilobites, des échinodermes


Orogenèse calédonienne (début)

2500/p>

Jiangshanien
Cet étage doit son nom à la ville chinoise de Jiangshan, située dans la province de Zhejiang

-494,00 Ma

Franconien
Cet étage doit son nom à la Franconie, un des duchés originels du Saint-Empire, fondé au Xème siècle, avec pour capitale Nuremberg

Paibien
Cet étage doit son nom au village chinois de Paibi situé dans la province du Hunan

2400

-497,20 Ma

Dresbachien
Cet étage doit son nom à la ville de Dresbach, située dans le Minnesota, USA

Série 3

Guzhangien
Cet étage doit son nom au comté de Guzhang en Chine

2300

-500,40 Ma

Acadien
Cette série doit son nom à l'Acadie, ancien nom de la Nouvelle-Écosse au Canada =
St David's =
Devillien du village de Deville dans les Ardennes françaises et décivant des roches locales

Mayaien
Cet étage doit son nom à un calcaire tendre de la région d'Oxford, Royaume-Uni

Drumien
Cet étage doit son nom aux Drum Mountains, dans le comté de Millard, dans l'ouest de l'Utah, aux États-Unis

2200

-504,50 Ma

Amganien
Etymologie incertaine mais cet étage doit sans doute son nom aux rochers d'Amgan situés en Russie-Kazakhstan

Wuliuen
Cet étage doit son nom à la coupe de Wuliu-Zengjiayan, de la formation de Kaili, dans la province de Guizhou en Chine

2100

-509,00 ma

Lénien
Cet étage doit son nom au fleuve sibérien Léna

Série 2

Etage 4

2000

-514,60 Ma

Géorgien
Cette série doit son nom à la Géorgie, République autonome du Caucase

Atdabatien
Cet étage doit son nom à Atdabat, petite bourgade de Sibérie

Etage 3


Faune de Burgess

1900

-529,30 Ma

Tommotien
Cet étage doit son nom à la petite ville sibérienne de Tommot

Terreuvien
Cette série doit son nom à l'île de Terre-Neuve, au Canada

Etage 2

1800

-541,70 Ma

Némakit-Daldynien
Cet étage doit son nom à un affleurement rocheux situé en Sibérie

Fortunien
Le nom de cet étage a été choisi par E. Landing en rapport avec l'affleurement rocheux de Fortune Head au Canada.

1700

541,80 Ma

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

543,00 Ma

Limite entre le
PHANEROZOIQUE
qui détermine la période pendant laquelle les fossiles sont visibles à l'œil nu et le
PROTEROZOÏQUE
qui détermine la période pendant laquelle les prémices de la vie apparaissent

Treptichnus pedum est une ichno-espèce de traces fossiles complexes enregistrées dans les sédiments de fond de mer, un peu partout dans le Monde, juste avant la limite entre l'Édiacarien (Précambrien) et le Cambrien.

La première apparition de cet ichnofossile est contemporaine des tout derniers représentants de la faune d'Ediacara, il y a environ entre 543 Ma (millions d'années), tandis que sa disparition sert de marqueur stratigraphique pour définir le début du Cambrien et donc de l'éon du Phanérozoïque.

Toute section géologique qui contient à la fois une occurrence basale de Trepichnus pedum et un autre moyen de corrélation (le meilleur et le plus évident serait le cas des isotopes du carbone) peut être définie comme le moment du passage du Précambrien au Cambrien. Nous trouvons ces lieux dans la Vallée de la Mort aux Etats-Unis, en Terre-Neuve au Canada, dans les Monts Mackenzie dans le Yukon, en Mongolie…  Dans Death Valley, il y a plus d'une douzaine de sections facilement accessibles exposées dans de nombreuses chaînes de montagnes dans la région de ~ 1000 km2 de la Vallée de la Mort qui contiennent tous T. pedum abondant.  La succession géologique mongole contient une excellente phase d’enregistrement chimiostratigraphique et biostratigraphique qui s'est avérée essentielle pour clarifier problèmes de corrélation interrégionale.

Le nom Treptichnus est composé de deux mots du grec ancien "Trepô"="tourner" et "Íchnos"="trace ou piste", pour signifier "une piste qui tourne". L'ichno-espèce a été successivement attribuée à plusieurs ichno-genres, Phycodes pedum, Manykodes pedum ou Trichophycus pedum par J. Dzik.

Treptichnus pedum correspond à des traces d'activité animale sur les fonds marins (déplacement, recherche de nourriture, etc.). Les animaux responsables de ces traces ne sont pas connus directement car aucun reste ou empreinte fossiles de ceux-ci ne sont enregistrés dans les sédiments. Il s'agit de réseaux complexes de terriers en trois dimensions. À partir d'un terrier central, souvent sinueux ou en boucle, partent des réseaux de nombreux terriers secondaires qui rappellent "un ventilateur ou une corde tordue". Les organismes responsables de ces traces sont considérés comme bien plus complexes que les animaux de la faune d'Ediacara ayant vécu juste avant.

La recherche des organismes ayant créé ces terriers a fait l'objet de nombreuses hypothèses. Il a même été envisagé qu'ils ne soient pas d'origine animale.

En 2010, Jean Vannier, Ivan Calandra, Christian Gaillard et Anna Zylinska, font état de résultats obtenus avec des vers priapuliens actuels. Les traces du déplacement sur le sédiment boueux des rares espèces de priapuliens encore existantes montrent de grandes similitudes avec ces traces fossiles.

Les auteurs en concluent que Treptichnus a été généré par une activité de fouissage des sédiments du fond de la mer, à la recherche de nourriture, par des vers priapuliens. Cette interprétation est corroborée par l'analyse du contenu stomacal des vers priapuliens connus dans les schistes de Burgess d'âge Cambrien moyen, c'est-à-dire environ 35 Ma (millions d'années) plus tard. Leur estomac renferme une grande variété de restes de petits animaux vivants sur le fond marin (mollusques, trilobites, brachiopodes, etc.), prouvant ainsi l'existence d'une chaîne alimentaire complexe et le fait que ces vers se déplaçaient pour capturer leurs proies nous conforte dans cette hypothèse.

 

 

-635.40 Ma

PROTEROZOÏQUE
"Vie première" en grec

 

Néoprotérozoïque

Nouvelle vie première en grec

Ediacarien
Cet étage doit son nom au site australien d'Ediacara qui a fourni de superbes fossiles primitifs

Faune d'Ediacaria

1600

-720,00 Ma

Cryogénien
Signifie "engendrant du froid" en grec car c'est l'époque de le "terre boule de neige"

Apparition des premiers vers
Glaciation de Sturtien
Glaciation de Varangien

1500

-1000,00 Ma

Tonien
Veut dire "étiré" en grec car fait référence à la fragmentation du continent Rodinien

 

Fragmentation de Rodinia
Début du règne des Acritarches (algues vertes)

1400

-1200,00 Ma

Mésoprotérozoïque
Veut dire "moyenne vie première" en grec.

Sténien
Veut dire "étroit" en grec car on trouve des étroites ceintures métamorphiques.

 

Glaciation
Formation du super continent Rodinia

1300

-1400,00 Ma

Ectasien
Veut dire "étendu" en grec car on assiste à l'extension des zones sédimentaires avec l'érosion des massifs qui se généralise.

 

Algues rouges Bangiomorpha pubescens

1200

-1600,00 Ma

ARCHEEN
Veut dire "très ancien" en grec)

Calymnien
Veut dire "couvert" en grec car on assiste aux premières sédimentation qui recouvrent les socles anciens

 

Apparition des premiers métazoaires (êtres pluricellulaires)
Fragmentation de Columbia

1100

-1800,00 Ma

Paléoprotérozoïque
Veut dire "ancienne vie première" en grec

Stathérien
Veut dire "stabilisé" en grec on parle ici des socles continentaux

 

2ème extinction
Formation de plateaux continentaux
Constitution du continent Columbia

1000

-2050,00 Ma

Orosirien
Veut dire "chaîne de montagnes" en grec car c'est au cours de cette période qu'on assiste aux premières surrection de chaînes

 

Apparition des bactéries coccoïdes (ancêtres du phytoplancton)
Début de l'orogenèse sur les terres émergées

900

-2300,00 Ma

Rhyacien
Veut dire "torrent de lave" en grec car si certaines régions voient leur croute terrestre se former, durcir, d'autres endroits de la planète sont encore soumis aux éruption volcaniques dantesques

Groupe fossile de Franceville

On désigne par "Groupe fossile de Franceville" au Gabon, ou, selon le nom officiel, Gabonionta, (en référence à la légendaire et hostile tribu des Gabonis, de farouches cannibales vivant au pied de la barrière du Mutia que nous rencontrons dans le film de 1934 "Tarzan et sa compagne"). Ce groupe est un ensemble fossile d'organismes pluricellulaires macroscopiques datés de 2,1 milliards d'années, le plus ancien témoignage de ce genre découvert jusqu'ici. Environ 250 fossiles ont été identifiés.

Glaciation huronienne


Carte montrant les cratons (brun foncé) de l'Afrique et de l'Amérique du Sud, qui formaient l'ancien continent du Gondwana occidental.



Fossiles du groupe de Franceville (+-10 cm de long)

800

-2500,00 Ma

Sidérien
Veut dire "ferreux" en grec car c'est l'époque des épais dépôts de fer rubané (océans de rouille)

 

Oxygénation de l'atmosphère
L'oxygène produit par les algues photosynthétiques oxyde le fer dissout dans l'eau. Il précipite et se dépose au fond de la mer
Cet oxygène tue toutes les formes de vie anaérobies... les plus chanceuses se réfugient dans les abysses
Formation de fer rubané

700

-2800,00 Ma

Néoachéen
Veut dire "nouveau très ancien", en grec, donc qui définit la zone où on trouve les affleurements les plus jeunes dans les roches les plus anciennes que comporte encore notre Terre

Apparition des premières formes de vie (bactéries)
Apparition des Eucaryotes (cellules présentant un noyau)
Apparition des algues bleues et de la photosynthèse
Développement des stromatolithes
(= stromatolites = thrombolites)
Impact d'une météorite géante (Fig Tree)

600

-3200,00 Ma

HADEEN

(de Hadès, dieu des enfers en Grèce antique)

Mésoarchéen
Veut dire "Moyen très ancien", en grec, donc qui définit la zone où on trouve les affleurements moyennement jeunes ou moyennement vieux dans les roches les plus anciennes que comporte encore notre Terre

 

 

500

-3600,00 Ma

Paléoarchéen
Veut dire "Ancien très ancien", en grec, donc qui définit la zone où on trouve les roches les plus vieilles dans les roches les plus anciennes que comporte encore notre Terre

 

 

400

-4000,00 Ma

Eoarchéen
Veut dire "Aube du très ancien", en grec, donc qui définit la zone à on trouve les toutes premières roches ayant été formées sur Terre et qui n'ont pas encore été éliminées par l'érosion ou détruites par les mouvements tectoniques qui les auraient réintégrées dans le profondeur du manteau

 

Formation des océans par condensation de l'eau de l'atmosphère composée de N2, CO2, CH4

300

-5540,00 Ma

   FORMATION DES ETOILES ET DES PLANETES   

Après la phase d'accrétion, la grosse chose qui gravite autour du jeune soleil devient petit à petit la planète "Terre. Survient alors un bombardement tardif. La Terre reçoit, pendant des centaines de milliers d'années, un bombardement incessant composé de comètes et de météorites. L'énergie dégagée par les impacts vont faire monter la température de la croute terrestre qui a atteindre son point de fusion qui se situe aux environs de 2000°C. Cela va permettre la migration du fer et du nickel vers le centre de la planète, former le noyau métallique qui donne à la planète son champs magnétique la protégeant des radiations solaires.
Les comètes, formées de glace, de roches, de poussières et de matières organiques vont apporter l'eau sur notre planète. De l'eau mais aussi des molécules organiques qui vont disposer de plusieurs milliards d'années pour se composer, se décomposer, se construire, devenir de plus en plus complexes jusqu'à former de grosses molécules qui auront la faculté de se dupliquer, atteignant ainsi le stade de la protovie... pour enfin donner naissance à un être vivant qui naitra, se développera, consommera des nutriments pour produire des sucres et de l'énergie, qui se reproduira et qui mourra.

Naissance du système solaire
Formation du planétoïde "Terre"
Période d'accrétion

200

-15000,00 Ma

BIG BANG

 

Naissance de l'Univers

100

Passons aux choses sérieuses...

Tentons de réaliser notre Echelle Chronostratigraphique Régionale.

2.  Echelle Chronostratigraphique Régionale

Nous savons déjà que mon échelle chronostratigraphique régionale s'intéressera uniquement au Paléozoïque et plus précisément au Dévonien (Plus besoin donc d'indiquer ces renseignements qui vont nous prendre de l'espace inutile dans notre tableau...)

Le plus important maintenant est de déterminer au sein de chaque étage les formations qui en font partie et dans chaque formation d'en décrire les couches qui y sont incluses avec si possible leurs limites.  C'est un travail de bénédictin qui m'a pris des années d'observations minutieuses sur le terrain de ces unités lithologiques, d'en établir une description précise avec le soutien d'une littérature parfois très ancienne (l'ouvrage de référence le plus ancien que j'ai utilisé date de 1878) et qui peut maintenant déboucher sur une synthèse.  Travail de patience s'il en est, mais nécessaire pour pouvoir s'y retrouver par la suite...

En Calestienne et dans le nord de la France, de nombreuses localités ont donné leur nom à des couches géologiques. Nous connaissons déjà les couches les plus célèbres comme le Famennien, le Frasnien, le Givetien et le Couvinien. Ici, nous retrouvons Frasnes-lez-Couvin, Givet et Couvin alors que le mot "Famennien" vient de la région "la Famenne".

Mais regardons de plus près les couches subdivisionnaires et nous pouvons reconnaître une foule de petits villages. Nous rencontrons ainsi des termes comme : "Fromelennes", nom d'un village français situé à l'est de Givet; "Charlemont", nom de l'ancienne forteresse de Givet; "Monts d'Haurs" et "Terres d'Haurs", noms de quartiers du Vieux Givet; "Trois Fontaines", nom de la carrière de calcaire de Givet; "Lhomme", nom d'une rivière affluente de la Lesse; "Wamme", "Fond des Valennes", "Chavée", "Cimetière, "Station", noms de lieux-dits dans la région de Jemelle, Rochefort, Han-sur-Lesse; "Bure", nom d'un village belge aux environs de Saint Hubert; "Eau Noire", nom d'une rivière qui, par sa réunion avec l'Eau Blanche donne naissance au Viroin; "Saint Joseph", nom d'un lieu-dit près de Nismes; "Hierges", nom d'un village français au sud de Givet célèbre pour son château féodal; "Winenne", nom d'un village belge aux environs de Beauraing; "Vireux", nom d'une petite ville française au sud de Givet à la confluence du Viroin et de la Meuse; "Montigny-sur-Meuse", nom d'un village français au sud de Givet sur la route de Charleville; "Mirwart", nom d'un village belge situé près de Saint Hubert; "Anor", nom d'un village français situé au sud de Chimay; "Bastogne", "Saint Hubert", deux villes belges qu'il ne faut plus présenter; "Oignies", ville frontalière entre la Belgique et la France située entre Olloy-sur-Viroin et Fumay; "Mondrepuis", village français situé; au sud de Chimay; "Haybes", village français situé au nord de Fumay; "Fépin", village français situé au nord de Fumay, toujours dans la vallée de la Meuse; "Revin", "Deville", deux petites villes françaises situées dans la vallée de la Meuse entre Fumay et Charleville... et j'en oublie encore...

 

Millions
d'années

Etage

Formation

Assise - Couche

-358
-360

Etage Famennien supérieur / Strunien

 

Assise de Comblain-au-Pont
Sous ce vocable sont regroupées les diverses formations de l’ensemble détritique terrigène composées d'une alternance de calcaires, (calcaires de Comblain-au-Pont), de schistes, de psammites et de macignos (Macignos d'Hastière) à Phacops granulatus, Rhynchonella gosseleti, poisson Dipterus

4700

-360

Etage Famennien Supérieur (Fa2)

Formation des schistes et grès de la Famenne

Assise d'Evieux (Fa2c)
Elle est composée de psammites (Psammites de Huy, Psammites d'Attré; et d'Ecaussines) et schistes à végétaux et débris de poissons (Schistes d'Evieux) avec macignos ou schistes noduleux à Palaeoteris hibernica (Archaeopteris hibernica), Holoptychius flemingui, Holoptychius dewalquei, Holoptichius giganteus, Bothriolepis canadensis, Dinichthys terrilli

4609

 

Assise de Monfort (Fa2b)
Elle est composée de psammites massifs à pavés rouges vers le haut (Psammites de Montfort à Cucullaea hardingii) avec couches stratoïdes vers le bas et Schistes (Schistes d'Hyersin) à Cucullaea hardingii

4608

 

Assise de Souverain Pré (Fa2a)
Elle est composée de macignos ou de schistes noduleux avec psammites et schistes vers le haut à Streporhynchus consimilis. Dans son ensemble, d’après Beugnies, cette formation s’épaissit du nord au sud. On peut y distinguer une partie inférieure toujours plus gréseuse parfois couronnée, soit par des grès à débris de végétaux dans les zones bordières du bassin de Dinant, soit par une alternance schiste-grès dans les zones plus centrales, et une partie supérieure où le calcaire est beaucoup moins sableux.

4607

La base de l'Assise de Souverain-Pré par rapport à la Formation d'Esneux se marque par le passage progressif à des schistes micacés calcareux gris-vert à nodules centimétriques de calcaire gris clair à gris foncé, souvent crinoïdiques ; les nodules calcaires de forme le plus souvent discoïde ou ovoïde, sont irrégulièrement alignés et souvent affectés par la schistosité. Ces schistes passent eux-mêmes rapidement à des calcaires argileux gris clair à gris foncé, noduleux et crinoïdiques. Cette sédimentation calcaire peut être interrompue par des grès micacés à brachiopodes. Cette formation constitue un repère cartographique très intéressant, car cela correspond au seul épisode franchement carbonaté du Famennien, noyé dans les sédiments détritiques terrigènes (pélitiques et gréseux).

 

 

Etage Famennien inférieur (Fa1)

Formation d'Esneux (Fa1d)
(Région de Marche en Famenne)

Membre supérieur
Il est formé d’une alternance de siltites argileuses et de grès argileux ou micacés (avec horizons à brachiopodes décalcifiés) ; présence de ripple-marks (rides de courant), slumping, structures entrecroisées, pistes de vers, figures de charges, litages à convolutions et débris de plantes...

4606

Membre moyen
Il est composé de schistes violacés avec des grès calcareux ou argileux laminaires verts à violacés ; présence de lentilles calcaires avec accumulations de brachiopodes.

4605

Membre inférieur
Il est composée de grès et grès argileux micacés laminaires verts à violacés avec au sommet des grès calcareux gris-vert et quelques minces lentilles calcaires passant localement à des lumachelles.

4604

Formation d'Aye (Fa1c)
(Région de Marche en Famenne)

Cette formation est composée d'alternances variables de schistes gris-vert à gris clair et de siltites ou de grès fins hétérogènes, argileux gris-vert à gris-beige, parfois bien stratifiés et laminaires. Notons également la présence de nodules ou lentilles de calcaire à brachiopodes et crinoïdes et localement, des assemblages pluridécimétriques à plurimétriques de bancs de grès micacés.

4603

Les formations d’Aye et d’Esneux peuvent être différenciées, bien qu’à certains endroits la distinction entre ses deux formations s’avère difficile à établir. En parcourant le Famennien inférieur, on remarque que son découpage en formations est loin d’être évident. Cependant l’enrichissement progressif en sédiments de plus en plus grossiers ainsi que l’augmentation de la quantité et de l’épaisseur des bancs silteux et silto-gréseux, permet cette distinction.

 

 

Formation des schistes de la Famenne (Fa1)

Assise d'Aye (Fa1b) (Région de Marche en Famenne)
Elle est formée de diverses alternances irrégulières, variables, pluricentimétriques de schistes gris-vert à gris clair et de siltites ou de grès fins hétérogènes, argileux gris-vert à gris beige, parfois bien stratifiés et laminaires. Notons également la présence de nodules ou lentilles de calcaire à brachiopodes et crinoïdes et localement, des assemblages pluridécimétriques à plurimétriques de bancs de grès micacés qui caractérisent cette formation.

4602

 

Assise de Mariembourg (Fa1b) (Région de Couvin)
Elle est composée de schistes violacés avec psammites à Rhynchonella dumonti, Cyrtospirifer verneuilli
Faciès
Après diverses observations, j'ai pu dégager plusieurs tendances : les schistes violacés présentent des bancs minces de psammites avec localement de l'hématite rouge et dans le massif oriental (massif de la Vesdre, massif de Theux) du "fer oolithique de Vézin". Dans l'Est du Massif de la Vesdre et du Massif de Theux, la partie supérieure de l'assise de Mariembourg est composée de macignos et de schistes à nodules calcaires tandis que vers le Sud du Synclinorium de Dinant, vers Romedenne, Doische... l'assise prend un caractère bien plus schisteux avec de nombreux fossiles de brachiopodes.

4601

-371

Assise de Senzeilles Fa1a
Elle est composée d'argilosiltites et siltites micacées gris-vert à brunes. La schistosité n’y étant pas uniformément développée (ou apparente), le terme "schiste" est souvent peu approprié; il serait plus judicieux de parler des shales et schistes de la Famenne. Par ailleurs, ces roches sont localement interstratifiées de grès fins, micacés, gris vert, en bancs centimétriques à pluricentimétriques souvent finement laminaires ainsi que de lentilles calcaires et de lumachelles à brachiopodes.(Rhynchonella omaliusi). On peut y observer de nombreuses pistes et terriers d’organismes fouisseurs, des concentrations d’ossicules et des tiges de crinoïdes, ainsi que des structures sédimentaires de type «convolute bedding». Le caractère silteux voire, silto-gréseux tend à s’affirmer vers le sommet de la formation.

4600

 

Schistes argileux et schistes fins, vert olive, dans lesquels s’intercalent régulièrement de minces lits centimétriques de grès laminaire gris vert, et parfois des lentilles de calcaire gréseux, coquillier (lumachelles à brachiopodes et crinoïdes). La Formation de la Famenne qui succède à la Formation de Barvaux ne s’en différencie souvent que par des critères purement paléontologiques. En effet, il existe un changement important tant dans le contenu que la taille des brachiopodes (absence de grands Cyrtospirifer, présence de différentes espèces de Rhynchonelles,…). Un critère lithologique peut parfois être utilisé : il concerne la teinte de la roche, pratiquement toujours verte et très rarement brun violacé dans la Formation de la Famenne. Il est cependant malaisé de différencier ces deux formations sur un seul affleurement, surtout à proximité de leur limite.

 

-372

Le Frasnien du bord Nord-Est du Synclinorium de Namur

Formation d'Aisemont

Deuxième biostrome
C'est un calcaire organoclastique gris clair, légèrement noduleux, riche en organismes remaniés composés de rugueux solitaires, de tabulés, de stromatopodes lamellaires et de brachiopodes.

4531e

 

Niveau schisteux
Le premier biostrome est surmonté par un intervalle composé de schistes contenant de nombreux brachiopodes. Entre les lits de schistes, on peut observer des couches de nodules calcaires et des bancs de calcaires gris légèrement noduleux, des bancs de calcaire noir, argileux, fins et des calcschistes riches en brachiopodes.

4530e

 

Premier biostrome
C'est un calcaire organoclastique, noduleux possédant une base composée de nombreux Frechastraea rubanés. Le calcaire contient une faune abondante non remaniée composée de tabulés, de coraux branchus et solitaires et de brachiopodes.

4529e

 

La Formation d'Aisemont débute à la base du premier biostrome surmontant les calcaires fins et les calcschistes noirs de la Formation de Huccorgne.  Elle est composée de deux niveaux calcaires biostromaux qui encadrent une unité schisteuse légèrement carbonatée.

 

 

Formation de Huccorgne

Membre de la Mehaigne
Il est composé de calcaires foncés à stromatopores et coraux épars, avec des intercalations de calcaire fin dans la partie inférieure et l'un ou l'autre niveau à brachiopodes dans la partie supérieure.

4547e

 

Membre de Robiewez
Il est composé de minces bancs de calcaire fin et clair, souvent laminaire ou dolomitique, quelques petits stromatopores et rugueux massifs sont présents au milieu.

4546e

 

Membre de Biénonsart
Il est composé de calcaires stratifiés et foncés, plus ou moins bioclastiques et coralliens, mais il y a aussi quelques niveaux à brachiopodes.

4545e

 

La Formation de Huccorgne débute avec la base des calcaires plus ou moins coralliens qui surmontent les schistes et calcaires argileux appartenant au sommet de la Formation de Bovesse. La Formation de Huccorgne n'est connue que dans la partie orientale du bord nord du Synclinorium de Namur.

 

 

Formation de Bovesse

Membre du Champ du Fau
Il est uniquement observé lors des sondages effectués lors des travaux du plan incliné de Ronquières, ce membre n'est pas observable in situ. Il est néanmoins constitué d'un schiste argileux gris, homogène, doux au toucher. Le membre renferme des traînées sporadiques de brachiopodes (Atrypa, Spirifer, etc.).

4540e

 

Membre de Combreuil
Il correspond à la «dolomie à Phacellophyllum» de Legrand (1967). Ce membre est constitué d'une alternance de niveaux de dolomie massive à coraux dispersés, mais comportant aussi une intercalation remarquable sous forme de deux niveaux argileux noirs à grands buissons de Disphyllum et de schistres, schistes dolomitiques et dolomies argileuses. La dolomie est de couleur gris blond à rosâtre, riche en coraux (surtout Phacellophyllum et tabulés). Elle montre parfois aussi d'assez nombreux brachiopodes. Recoupé par de nombreux sondages, lors des travaux du plan incliné de Ronquières, il en subsiste aujourd'hui de beaux affleurements, dans la vallée de la Sennette, nottamment dans le Domaine de Combreuil (d'où son nom).

4539e

 

Membre de Bossière (ouest de la vallée de l'Orneau (Frbm)
Il est uniquement observé lors des sondages effectués lors des travaux du plan incliné de Ronquières, ce membre n'est pas observable de visu. Il est néanmoins constitué de schistes argileux grisâtres, avec, à la partie inférieure, de nombreux petits bancs gréso-dolomitiques, gris clair, épais de quelques centimètres à un décimètre, et, à la partie supérieure, des schistes argileux gris, très doux au toucher.

4538e

-382

La formation de Bovesse, datée du Frasnien inférieur repose sur un poudingue fin dont les éléments assez ronds ne dépassent pas 0,5 cm de diamètre, avec matrice verdâtre de composition argileuse à siliceuse se dolomitisant par endroit et se chargeant localement de dolomite ferrugiuneuse et daté du Silurien

 

-372

Le Frasnien du bord Nord du Synclinorium de Namur

Formation de Franc-Waret

Assise de Franc-Waret
Elle est composée de schistes non calcarifères, jaune-verdâtre puis grisâtres, ternes, non pailletés de micas, fossilifères, suivi de passées calcaires et dolomitiques. Cette dolomie est tantôt immédiatement sous-jacente aux schistes famenniens, tantôt elle en est séparée par des schistes gris foncé et bruns.

4544d

 

Les problèmes d'observation des couches in situ invoquées à propos de la Formation de Rhisnes, s'appliquent aussi à la Formation de Franc-Waret, d'autant plus que les schistes qui la constituent ont été principalement reconnus par sondages, dans des galeries de mines ou sous forme de débris à l'affleurement.   Néanmoins, la couche débute par des schistes argileux verdâtres très fossilifères (Cyrtospirifer verneuilli) à nodules schisto-calcaires.

 

 

Formation de Rhisnes

Membre de Falnuée
Le Membre de Falnuée correspond à l'"Horizon de Falnuée" de la vallée de l'Orneau décrit par Asselberghs en 1936) ou au "calcaire noduleux de Falnuée" décrit par Legrand en 1967). Le membre est constitué de calcaires nodulaires très semblables à ceux du Membre de Watiamont. Comme ces derniers, ils sont gris-bleu à gris jaunâtre par altération et très fossilifères (Cyrtospirifer, Productella et autres brachiopodes articulés, coraux et crinoïdes). Il s'agit d'un calcaire bioclastique assez fin, dans lequel de minces lits argileux très irréguliers, confèrent à l'ensemble un débit nodulaire, d'autant mieux marqué que l'altération superficielle est importante. Certains bancs sont partiellement dolomitisés.

4543d

 

Membre de la Rocq = Membre de Golzinne
Le Membre de la Rocq decrit par Lacroix en 1972) est l'équivalent latéral de l'Horizon de Golzinne decrit par Asselberghs en 1936 ou du "calcaire noir compact de Golzinne" decrit par Legrand en 1967, dans la vallée de l'Orneau. (Il s'agit en fait du Marbre noir de Golzinne et du Marbre noir de Mazy). Le membre est formé de calcaires noirs, compacts, bien stratifiés, en bancs, à coraux et stromatopores, séparés par des passées de calcschiste gris à verdâtres.

4542d

Le Membre de Watiamont
Il est décrit par Lacroix en 1972 = "Horizon de Rhisnes" de l'"Assise de Rhisnes", décritpar Asselberghs en 1936 = "calcaire noduleux de Rhisnes" et décrit par Legrand en 1967, dans la vallée de l'Orneau. Le membre est constitué de calcaires nodulaires, gris bleus à gris jaunâtres par altération, normalement très fossilifères (Cyrtospirifer verneuilli, Productella et autres brachiopodes articulés; coraux et crinoïdes). Il s'agit d'un calcaire bioclastique assez fin, dans lequel de minces niveaux argileux très irréguliers, confèrent à l'ensemble un aspect nodulaire, d'autant mieux marqué que l'altération superficielle est importante. Certains bancs sont partiellement dolomitisés.

4541d

 

Théoriquement, la Formation de Rhisnes devrait débuter par le premier banc de calcaire nodulaire surmontant la Formation de Bovesse. Malheureusement, malgré toutes mes périgrinations, il semble que cette limite ne soit pas observable sur le terrain.

 

 

Formation de Bovesse

Le Membre du Champ du Fau
Il est uniquement observé lors des sondages effectués lors des travaux du plan incliné de Ronquières, ce membre n'est pas observable in situ. Il est néanmoins constitué d'un schiste argileux gris, homogène, doux au toucher. Le membre renferme des traînées sporadiques de brachiopodes (Atrypa, Spirifer, etc.).

4540d

-382

Membre de Combreuil
Il correspond à la «dolomie à Phacellophyllum» de Legrand (1967). Ce membre est constitué d'une alternance de niveaux de dolomie massive à coraux dispersés, mais comportant aussi une intercalation remarquable sous forme de deux niveaux argileux noirs à grands buissons de Disphyllum et de schistres, schistes dolomitiques et dolomies argileuses. La dolomie est de couleur gris blond à rosâtre, riche en coraux (surtout Phacellophyllum et tabulés). Elle montre parfois aussi d'assez nombreux brachiopodes. Recoupé par de nombreux sondages, lors des travaux du plan incliné de Ronquières, il en subsiste aujourd'hui de beaux affleurements, dans la vallée de la Sennette, nottamment dans le Domaine de Combreuil (d'où son nom).

4539d

Le Membre de Bossière (ouest de la vallée de l'Orneau (Frbm)
Il est uniquement observé lors des sondages effectués lors des travaux du plan incliné de Ronquières, ce membre n'est pas observable de visu. Il est néanmoins constitué de schistes argileux grisâtres, avec, à la partie inférieure, de nombreux petits bancs gréso-dolomitiques, gris clair, épais de quelques centimètres à un décimètre, et, à la partie supérieure, des schistes argileux gris, très doux au toucher.

4538d

 

La formation de Bovesse, datée du Frasnien inférieur repose sur un poudingue fin dont les éléments assez ronds ne dépassent pas 0,5 cm de diamètre, avec matrice verdâtre de composition argileuse à siliceuse se dolomitisant par endroit et se chargeant localement de dolomite ferrugiuneuse et daté du Silurien

 

-372

Le Frasnien du bord Nord du Synclinorium de Dinant = bord Sud du Synclinorium de Namur

Formation de Lambermont

Schistes verts, violacés et gris
Ce sont des schistes avec à la base de minces lits de calcaires gris contennant de nombreux brachiopodes et au sommet, de nombreux nodules calcaires et des lits d'accumulations de brachiopodes. Ces schistes sont couronnés par le premier niveau d'hématite oolithique.

4537c

 

Schistes
Ils sont gris foncés à lingules et nodules calcaires. Certains auteurs y voient une facies "Schistes noirs de Matagne"

4536c

 

Alternance de schistes et calcaires
Ils sont noduleux, verts, avec au centre un mince lit de grès fin, micacé.

4535c

 

Troisième biostrome
Il est formé de calcaires noduleux rouges et verts à bioclastes avec Frechastraea et Phillipsastraea.

4534c

 

Schistes
Ils sont verts et gris à rares nodules calcaires riches en Brachiopodes et Bryozoaires.

4533c

Dolomie. (Frdy)
Un niveau de dolomie blanche à grise avec par endroits des poches cristallisées de dolomite rhomboédrique aux faces légèrement arquées, faciès caractéristique.

4532c

 

La base de la Formation de Lambermont est constituée par le sommet du deuxième biostrome de la Formation d'Aisemont. Elle se termine sous le premier niveau d'hématite oolithique. Sur toutes les cartes et travaux publiés sur la Nappe de la Vesdre, les divers auteurs ont établi une distinction entre des "schistes" Frasnien sup. ("Assise ou Formation de Matagne", symbolisée par les abréviations "Fr1m", "F3", "Fg" selon les divers auteurs) et des "schistes" famenniens ("Assise de Senzeilles", symbolisée par l'abréviation "Fa1a") caractérisés par la présence de niveaux d'hématite. Frédéric Boulvain pense que les critères de discrimination retenus sont variables et souvent locaux (couleur, granulométrie, composition, etc...). En fait, tous ces critères sont réels, mais leur évolution est graduelle sans que l'on puisse placer une limite de manière précise. Il nous paraît dès lors souhaitable de placer la limite supérieure d'une formation cartographiable à un niveau repère bien caractéristique, le premier niveau d'hématite oolithique.

 

 

Formation d'Aisemont

Deuxième biostrome
Il s'agit d'un calcaire organoclastique gris clair, légèrement noduleux, riche en organismes remaniés composés de rugueux solitaires, de tabulés, de stromatopodes lamellaires et de brachiopodes.

4531c

 

Niveau schisteux
Le premier biostrome est surmonté par un intervalle composé de schistes contenant de nombreux brachiopodes. Entre les lits de schistes, on peut observer des couches de nodules calcaires et des bancs de calcaires gris légèrement noduleux, des bancs de calcaire noir, argileux, fins et des calcschistes riches en brachiopodes.

4530c

 

Premier biostrome
Il s'agit d'un calcaire organoclastique, noduleux possédant une base composée de nombreux Frechastraea rubanés. Le calcaire contient une faune abondante non remaniée composée de tabulés, de coraux branchus et solitaires et de brachiopodes.

4529c

 

La Formation d'Aisemont débute à la base du premier biostrome surmontant les calcaires fins et les calcschistes noirs de la Formation de Marlagne.  Elle est composée de deux niveaux calcaires biostromaux qui encadrent une unité schisteuse légèrement carbonatée.

 

 

Formation de Lustin

Membre de Marlagne (lagunaire - Frc)
C'est un calcaire fin et bien stratifié corallien avec quelques bancs à stromatopores massifs et calcschistes noirs

4528c

 

Membre de Gougnies (récifal- Frb)

Marbre de Cousolre (Frbm)
C'est un calcaire stratifié de couleur noire avec de fines veines de calcite blanche à coraux et stromatopores lamellaires

4527c

Marbre de Sainte-Anne (Frbp)
C'est un calcaire de couleur gris brun tacheté de blanc, massif à Stachyodes et coraux.

4526c

Dolomie (Frby)
C'est un niveau de dolomie primaire issue de la précipitation de dolomite dans des lagunes côtières des pays chauds. (Cela nous donne une idée du climat de l'époque). Elle est grise massive, stratifiée en fins lits séparés les uns des autres par de fines lignes foncées indiquant un assèchement de la lagune, puis quelques dépôts terrigènes foncés suivis d'une nouvelle précipitation de dolomie. Cela nous donne une idée générale d'une lagune périodiquement à sec et périodiquement recouverte d'eau, comme une espèce de rythme saisonnier.

4525c

 

La Formation de Lustin débute avec le premier banc de calcaire crinoïdique qui surmonte les schistes fins du sommet de la Formation de Presles.

 

-382

Formation de Presles

Formation de Presles
Elle est composée de quelques niveaux de calcaires argileux et bioclastiques à brachiopodes et crinoïdes, qui contiennent plusieurs niveaux d'hématite oolithique au milieu. Elle se termine par plusieurs mètres de schistes verts fins à Spirifer malaisi et renfermant encore l'un ou l'autre lit ou lentille d'hématite non loin du sommet.

4524c

 

La Formation de Presles débute avec les premiers calcaires argileux et bioclastiques qui surmontent les calcaires fins et construits du sommet de la Formation du Roux. (Sommet du Givetien observé à Aisemont)

 

-372

Le Frasnien du bord Sud du Synclinorium de Dinant

Formation de Matagne

Schistes de Barvaux (Fr3n).
Ce sont des schistes célèbres chez tous les paléontologues amateurs, violacés à grands Cyrtospirifer associés dans les lumachelles avec Schizophoria, Atrypa, Douvillina et autres Conularia. Vers le bas de la formation, les schistes sont plus gréseux tandis que vers le haut, ils sont généralement plus fins ou un peu noduleux avec néanmoins même couleur et même faune. La couleur violette s'estompe lors du passage au Famennien

4523b

 

Schistes noirs de Matagne (Fr3b)
Il ne faut pas exiger des schistes de Matagne qu'ils soient toujours parfaitement noirs. Ils le sont à Lessive qui est, de ce point de vue, un affleurement très remarquable. Ils le sont également à Frasnes, avec toutefois des nuances. Ailleurs ils sont bruns, gris ou verts, mais toujours (ou très généralement) de teinte sombre, fins, finement feuilletés, avec seulement de loin en loin quelques rares nodules plats et l'une ou l'autre petite lentille de grès.

4522b

 

La Formation de Matagne débute avec le banc, le double banc ou le premier des quelques bancs de calcaire à goniatites et buchioles qui font la transition, à Givet, à Lessive ou à Frasnes, entre les schistes de la Formation des Valisettes ou les schistes noduleux de la formation de Neuville si la Formation des Valisettes est absente.

 

 

Formation des Valisettes

Schistes des Valisettes Fr2i
Ce sont des schistes fins gris foncé, pauvres en fossiles, comportant à la base quatre minces bancs de calcaires noduleux et de schistes verts à nodules calcaires rouges ou verts, très riches en rugueux, avec Spirifers pachyrhynchus (= Warrenella aquaealbae = Calvinaria megistanus), Hypothyridina cuboïdes... Un niveau récifal de marbre rouge à base crinoïdique se développe parfois dans la partie moyenne de cette formation auquel, latéralement, correspondent des schistes fortement,carbonatés contenant de nombreux nodules et bancs de calcaire grossièrement noduleux, sur plusieurs mètres d’épaisseur. Au-dessus, on retrouve des schistes fins verts qui passent latéralement et verticalement aux schistes fins violacés de la Formation de Barvaux.

4514b

 

La Formation des Valisettes débute avec le premier lit de schistes fins et foncés, surmontant le dernier banc de calcaire crinoïdique nodulaire de la Formation de Neuville.

 

 

Formation de Neuville

Membre du Petit Mont (Fr2j)
La formation est représentée par des calcaires nodulaires et des passées de schistes à nodules calcaires riches en Hexagonaria à la base suivie de calcaire grossièrement bioclastique,riche en crinoïdes au sommet. Ces calcaires et schistes recouvrent une identation de calcaire rouge en forme de dôme. C'est le faciès des récifs de marbre rouge à Phillipsastrea et Acervularia

4513b

 

La Formation de Neuville débute avec le premier banc de calcaire nodulaire, surmontant le calcaire gris, compact, construit du Membre du Lion ou surmontant les schistes verts noduleux du Membre de Boussu en Fagne qui recouvrent les récifs de marbre gris..

 

 

Formation des Grands Breux

Membre du Lion (Fr2h)
Ce sont des récifs de marbre gris bleu, stratifiés à stromatopores avec Stromatopora concentrica, observables aux endroits suivants : Carrière du Lion à Frasnes, Carrière du Nord à Frasnes, carrière du cimetière à Boussu, carrière de la Boverie à Rochefort, Récifs de Blaimont à Virelles, du Tienne du By à Dailly, de Mouriny, du Fourneau et du Tienne aux Pauquys à Nismes ainsi que celui de la Roche à l'Homme à Dourbes

4521b

 

Membre de Boussu en Fagne (Fr2f)
Ce sont des schistes gris à verts, noduleux à brachiopodes entourant les récifs de marbre gris du Membre du Lion
Limites Le Membre de Boussu en Fagne est une série de couches de schistes noduleux entourant les récifs de marbre gris du Membre du Lion. Il est donc clairement établi que ces deux membres sont intimement liés.

4520b

 

Membre de Bieumont (Fr2g)
Il s'agit d'un calcaire stratifié en bancs décimétriques à pluridécimétriques de couleur grise, finement bioclastique. On note la présence d’intercalations argileuses pluricentimétriques.

4519b

 

La Formation des Grands Breux débute avec le premier banc de calcaire argileux, surmontant les schistes fins du sommet du Membre de l'Ermitage.

 

 

Formation du Moulin Liénaux

Membre de l'Ermitage (Fr2e)
Il s'agit de schistes gris noirâtres à verdâtres avec quelques alignements de nodules et petits bancs de calcaires argileux, parfois finement bioclastiques à Phacellophyllum sp., Leiorhynchus formosus, Leiorhynchus megistanus, Receptaculites neptuni

Schistes verts à Leiorhynchus megistanus

4518b

Schistes verts à Leiorhynchus formosus

4517b

 

Membre de l'Arche (Fr2d)
Le Membre de l’Arche constitue une lentille calcaire biohermale, dont nous pouvons distinguer quatre parties

A. Une partie inférieure composée de calcaire argileux massif, généralement micritique et finement bioclastique par endroit et de couleur rose-rougeâtre, sauf l’extrême base qui est grisâtre. Elle est caractérisée par l’abondance de stromatopores et tabulés lamellaires et dans une moindre mesure par des tabulés branchus, des rugueux branchus et solitaires, des stromatactis et des brachiopodes.
B. Une partie moyenne composée de calcaire massif, bioclastique, de couleur gris clair et contenant des stromatopores et tabulés lamellaires et des brachiopodes.
C. Une partie supérieure composée de calcaire localement grossièrement bioclastique, massif gris-blanchâtre, à stromatopores massifs ou en lamelles épaisses et riche en brachiopodes.
D. Le sommet composé de calcaire en gros bancs, finement bioclastique, de couleur rouge-grisâtre et contenant des crinoïdes et brachiopodes.

Les lentilles calcaires biohermales du Membre de l’Arche sont peu nombreuses; elles sont principalement développées entre Petigny et Dailly.

Limites
La limite entre le Membre de l'Arche et la Formation de Nismes est le premier banc de calcaire gris à stromatopores surmontant le banc de calcaire gris noduleux.  C'est donc le passage d'un calcaire noduleux à un calcaire à stromatopores qui marque le passage du Frasnien inférieur au Frasnien moyen

4516b

 

Membre de Chalon (Fr2c)
Ce sont des schistes gris-brunâtre alternant avec de petits bancs de calcaires argileux, parfois finement organoclastique et de couleur gris-noirâtre, stratifié massif ou noduleux. Dans la partie supérieure, les schistes sont calcaires et caractérisés par une abondance de colonies de rugueux branchus, de tabulés lamellaires ainsi que de nombreux brachiopodes.

Limites
En fait, le Membre de Chalon est intimement lié au Membre de l'Arche.  Le Membre de Chalon peut être la semelle calcaire d'un bioherme du Membre de l'Arche mais le plus souvent, il sera schisteux et entourera le bioherme

4515b

 

La Formation du Moulin Liénaux débute par une alternance régulière de schistes gris-brunâtre et de bancs de calcaire argileux, parfois finement organoclastique, gris-noirâtre surmontant la dernière couche de schistes verdâtres du Membre de La Prée, appartenant à la Formation de Nismes.

 

 

Formation de Nismes

Calcaire gris à rouge stratifié massif et noduleux (Fr1d)

4505b

 

Dolomie (Fr1y)

4504b

 

Quelques faciès carbonatés (Fr1oy)

4503b

 

Membre de la Prée (Fr1c)
Le Membre de La Prée est essentiellement composé de schistes verdâtres et/ou brunâtres avec nodules gris de calcaire argileux épars ou alignés ainsi que quelques rares lentilles calcaires.   Les Brachiopodes deviennent encore plus rares que dans le membre précédent.

4502b

 

Membre du Sourd d'Ave (Fr1b)
Le Membre du Sourd d'Ave se distingue du Membre du Pont d'Avignon par la présence de niveaux clairement schisteux. Cette unité est composée principalement de schistes verdâtres noduleux. On peut remarquer que les nodules sont toujours bien alignés au sein des couches schisteuses. On distingue aussi quelques bancs de calcaire, minces dans la partie inférieure et plus épais au sommet. Il me semble que les Spiriféridés et Atrypidés sont plus nombreux dans le Membre du Pont d'Avignon.

4501b

-382

Membre du Pont d'Avignon (Fr1a)
Le Membre du Pont d'Avignon est composé de schistes calcareux assez compacts avec très grands brachiopodes de la famille des Spiriféridés et des Atrypidés (zone des monstres).

Limites
La limite inférieure de la formation de Nismes est fixée au premier banc de calcaire noduleux riche en gros brachiopodes ("Zone des Monstres") situé au dessus du dernier banc de calcaire de la formation de Fromelennes.

4500b

 

La Formation de Nismes débute par un banc épais de 75 cm, de calcaire bioclastique bleuâtre sur cassure fraiche, d'un aspect noduleux. Il est riche en Spiriféridés et Atrypidés et son sommet est irrégulier. Par altération la roche prend un ton brun rougeâtre, suite à la présence de limonite. Ce banc surmonte une série de bancs calcaires bleuâtres bien stratifiés appartenant au sommet de la Formation de Fromelennes. A l'exception de quelques bancs calcaires à sa base, la Formation de Nismes est essentiellement composée de schistes verdâtres avec des alignements de nodules calcaires, mais aussi avec des nodules calcaires épars et quelques rares lentilles calcaires. Cette formation comprend trois membres, de bas en haut: les Membres du Pont d'Avignon, du Sourd d'Ave et de La Prée.

 

-372

Le Frasnien du Massif de Philippeville

Formation des Valisettes

Zone à Warrenella aquaealbae (Fr2i)
Schistes fins gris vert, gris foncé, verts parfois violacés, comportant à la base quatre minces bancs de calcaires noduleux alternant avec des schistes verts à nodules calcaires rouges ou verts, très riches en rugueux, avec Spirifers pachyrhynchus (= Warrenella aquaealbae = Calvinaria megistanus), Hypothyridina cuboïdes... Un niveau récifal de marbre rouge à base crinoïdique se développe parfois dans la partie moyenne de cette formation auquel, latéralement, correspondent des schistes fortement carbonatés contenant de nombreux nodules et bancs de calcaire grossièrement noduleux, sur plusieurs mètres d’épaisseur et des schistes à nodules calcaires gris rouge et gris vert qui, au voisinage des récifs, sont paticulièrement riches en coraux tels que Phillipsastrea, Frechastraea et Thamnophyllum.. Au-dessus, on retrouve des schistes fins verts qui passent latéralement et verticalement aux schistes fins violacés de la Formation de Barvaux.

4514a

 

La Formation des Valisettes débute avec le premier lit de schistes fins et foncés, surmontant le dernier banc de calcaire crinoïdique nodulaire de la Formation de Neuville.

 

 

Formation de Neuville

Membre du Petit Mont (Fr2j)
La formation est représentée par des calcaires argileux nodulaires et des passées de schistes verts à nodules de calcaire fin, gris-vert, parfois rosé riches en Hexagonaria à la base, suivie de calcaires grossièrement bioclastiques, riches en crinoïdes, brachiopodes et de coraux au sommet. Cette formation peut contenir des lentilles de calcaire massif rouge et gris, relativement aplaties (biohermes) d’épaisseur pluridécamétrique et de diamètre hectométrique à plurihectométrique. Ces édifices développent de fortes indentations dans les sédiments argilo-calcaires environnants. Communément appelés «récifs de marbre rouge», ils portent aussi le nom de «mud-mounds» (Monty et al., 1982) ou «monticules micritiques à Frechastraea, Hexagonaria (H. davidsoni), Phillipsastrea et Acervularia» (Boulvain et Coen-Aubert, 1991; Boulvain et al., 1999).

4513a

 

La Formation de Neuville débute avec le premier banc décimétriques (à pluridécimétriques) de calcaires argileux nodulaires à crinoïdes, brachiopodes, coraux et stromatopores, interstratifiés dans les schistes fins, verts et bruns, contenant de nombreux nodules pluricentimétriques de calcaire fin vert olive à rose, surmontant le calcaire compact et plus ou moins construit du sommet de la Formation de Philippeville.

 

 

Formation de Philippeville

Membre de Thy-le-Bauduin

Calcaire (Fr1o)
Il est stratifié, massif ou noduleux formant un complexe biostromal constitués d'une alternance de bancs métriques à stromatopores subsphériques, branchus ou bulbeux et de bancs décimétriques, souvent laminaires de calcaire à péloïdes, paléosiphonocladales et bioclastes. Vers le sommet de la formation apparaissent fréquemment des rugueux massifs.

4512a

 

Calcaire (Fr1q)
Il est bleu grenu, argileux, à brachiopodes, suivis de calcaires gris clairs à gris foncé assez massifs riches en organismes divers (brachiopodes, coraux, stromatopores) et généralement fortement diaclasés. Ils sont souvent affectés par la dolomitisation qui avait déjà altéré la formation inférieure. Ce calcaire bioconstruit constitue le second biostrome des formations frasniennes qui se prolonge jusque dans l’Avesnois. Ces deux niveaux de calcaire n'en font plus qu'un à Neuville et sont décrits comme étant l'équivalent du Marbre de Cousolre par Beugnies et al. (1963), qui ont étudié l'Entre-Sambre-et-Meuse occidental.

4511a

 

Dolomie (Fr1yb)
D'après Coen & Coen-Aubert (1976), Coen (1978) et Dejonghe & Mardaga (1989), la dolomitisation affecte cette formation de manière très irrégulière : c'est la cause principale de la variation lithologique latérale dans l'Anticlinorium de Philippeville. Si dans la coupe de Philippeville (RN5), la base de la formation est calcaire, dans la tranchée du chemin de fer à Neuville, presque tous les calcaires clairs et parfois les calcaires noirs, qui les surmontent, sont dolomitiques. Dans la coupe de Philippeville Nord, c'est une partie importante du complexe biostromal qui est dolomitisée. Enfin, dans la région de Sautour et Merlemont, c'est l'ensemble du complexe biostromal qui est dolomitique.

4510a

 

Membre de Gougnies

Calcaire (Fr1m)
Il est stratifié, gris à noir, formé d’alternances de bancs minces, décimétriques à pluridécimétriques pauvres en faune (équivalent au «noir de Reugnies» de Beugnies et al., 1963) où sont enclavées certaines lentilles récifales calcaires gris à gris clair à stromatopores globuleux et des calcaires bioclastiques gris à gris foncé, en bancs pluridécimétriques avec petits bioclastes. La faune est composée de brachiopodes, gastéropodes, stromatopores massifs tabulés, branchus et rugueux solitaires, localement assez abondants. La formation est caractérisée par l’abondance des Hexagonaria mirabilis ainsi que par d’autres espèces de rugueux massifs comme des Argutastrea (A. konincki et A. lecomptei).

4509a

 

Dolomie (Fr1ya)
Ce sont des lits de dolomie grise mal structurés, peu ou pas cristallisés dont la puissance est difficilement mesurable

4508a

 

La Formation de Philippeville débute avec le premier banc de calcaire clair qui surmonte les schistes fins appartenant au sommet de la Formation du Pont de la Folle. Cette formation calcaire comprend deux unités bien distinctes élevées au rang de Membres : d’abord des calcaires gris à noirs en bancs minces dans lesquels s’intercalent des lentilles récifales décamétriques et ensuite vient un complexe biostromal partiellement dolomitisé.

 

 

Formation du Pont de la Folle

Membre des Machenées
Ce Membre est essentiellement argileux et est composé de schistes divers souvent noduleux verts localement riches en crinoïdes et brachiopodes suivis de schistes fins verts, devenant souvent très noduleux vers le sommet avec présence de rugueux massifs des genres Scruttonia et Hexagonaria généralement dolomitisés.

4507a

 

Membre la Fontaine Samart
Ce Membre constitue un ensemble carbonaté (calcaire et dolomie). Il débute avec un calcaire gris clair à gris, d’allure massive vers le sommet et riche en organismes divers comme de petits stromatactis, brachiopodes et crinoïdes suivis de calcaires d'allure massive riches en stromatopores lamellaires et bulbeux, crinoïdes, Alveolites et brachiopodes (équivalent au Marbre Sainte-Anne de la littérature). La fin du membre est composé de calcaire noir, bioclastique, bien stratifié. Des diaclases affectent souvent intensément ce membre de même qu’un processus de dolomitisation, important à l’endroit de l’anticlinal de Renlies, qui donne aux roches un aspect sableux. Nous pouvons noter que la dolomitisation transforme souvent en "fantômes" les organismes constructeurs (stromatopores lamellaires et massifs, tabulés branchus, rugueux fasciculés, massifs et solitaires, crinoïdes).

4506a

 

La Formation du Pont de la Folle débute avec le premier banc de calcaire clair, succédant aux schistes et calcaires argileux de la Formation de Nismes.

 

 

Formation de Nismes

Calcaire (Fr1d)
Il est gris à rouge, stratifié, massif et noduleux

4505a

 

Dolomie (Fr1y)
Dolomie qui est actuellement exploitée dans les carrières de Merlemont, Froidchapelle, Villers-le-Gambon...

4504a

 

Quelques faciès carbonatés (Fr1oy)

4503a

 

Membre de la Prée (Fr1c)
Il est essentiellement composé de schistes verdâtres et/ou brunâtres avec nodules gris de calcaire argileux épars ou alignés ainsi que quelques rares lentilles calcaires. Les Brachiopodes deviennent encore plus rares que dans le membre précédent.

4502a

Membre du Sourd d'Ave (Fr1b)
Il se distingue du Membre du Pont d'Avignon par la présence de niveaux clairement schisteux. Cette unité est composée principalement de schistes verdâtres noduleux. on peut remarquer que les nodules sont toujours bien alignés au sein des couches schisteuses. On distingue aussi quelques bancs de calcaire, minces dans la partie inférieure et plus épais au sommet. Il me semble que les Spiriféridés et Atrypidés sont plus nombreux dans le Membre du Pont d'Avignon.

4501a

-382

Membre du Pont d'Avignon (Fr1a)
Il est composé de schistes calcareux assez compacts avec de très grands brachiopodes de la famille des Spiriféridés et des Atrypidés ("Zone des monstres").

Limites
La limite inférieure de la formation de Nismes est fixée au premier banc de calcaire noduleux riche en gros brachiopodes ("Zone des Monstres") situé au dessus du dernier banc de calcaire de la formation de Fromelennes.

4500a

 

La Formation de Nismes débute par un banc épais de 75 cm, de calcaire bioclastique bleuâtre sur cassure fraiche, d'un aspect noduleux. Il est riche en Spiriféridés et Atrypidés et son sommet est irrégulier. Par altération la roche prend un ton brun rougeâtre, suite à la présence de limonite. Ce banc surmonte une série de bancs calcaires bleuâtres bien stratifiés appartenant au sommet de la Formation de Fromelennes.  A l'exception de quelques bancs calcaires à sa base, la Formation de Nismes est essentiellement composée de schistes verdâtres avec des alignements de nodules calcaires, des nodules calcaires épars et quelques rares lentilles calcaires. La Formation de Nismes comprend trois membres, de bas en haut: les Membres du Pont d'Avignon, du Sourd d'Ave et de La Prée.

 

 

Givetien du bord nord du synclinorium de Namur (Gv)

Formation du Bois de Bordeaux

Membre de Mazy
Il a été décrit par Lacroix, Bultynck et al. en 1991, et est constitué d'une alternance de siltites argilo-gréso-ferrugineuses, grossièrement stratifiées ou massive que Legrand décrivait en 1967 par le terme «roches rouges», mais aussi de grès et de poudingues rouges violacés. Les grès ne sont pas homogènes et montrent une stratification oblique. Les poudingues montrent des éléments de taille centimétrique à pluricentimétrique, accompagnés d'une matrice de siltite ou de grès rouge. Les éléments constitutifs du poudingue sont des blocs arrondis (espèces de galets) mais de taille plus petite que ceux du Membre des Mautiennes, à la base de la Formation du Bois de Bordeaux.

4402b

Membre du Bois du Planti
Il est constitué principalement de schistes et de grès gris à végétaux. Les grès peuvent montrer des niveaux à galets, sans toutefois développer de vrais poudingues. Le membre contient aussi un niveau de calcaire et/ou dolomie invisible aujourd'hui car sous eau dans le canal du plan incliné de Ronquières.

4401b

Membre des Mautiennes
Il a été décrit par Lacroix, Bultynck et al.en 1991, il est constitué d'une alternance de poudingues, principalement rouge violacé (lie de vin), parfois vert ou gris, de grès et de schistes fins, gréso-ferrugineux que Legrand décrivait en 1967 par le terme «roche rouge». Les éléments constitutifs de ce poudingue sont des blocs arrondis (espèces de galets) dont la taille varie de 2 à 50 cm de diamètre de couleur bordeaux, cimentés entre-eux par un liant siliceux de couleur vert à gris avec des passées rougeâtres.

4400b

La Formation du Bois de Bordeaux, décrite par Lacroix, Bultynck et al., en 1991 repose sur les schistes noirâtres de la Formation de Ronquières appelés "Phyllades de Ronquières" et datés du Silurien, Ludlow, Gorstien. Nous pouvons donc à ce niveau observer une discordance car les couches du Dévonien inférieur et une partie du Dévonien moyen (Lochkovien, Praguien, Emsien et Eifelien) sont absentes. Elle se termine par les dépôts schisto-carbonatés de la Formation de Bovesse.

 

-383

Givetien du bord sud du synclinorium de Dinant (Gv)

Formation de Fromelennes (Gvb)

Membre du Fort Hulobiet
Il est caractérisé par des schistes carbonatés et des calcaires fins, argileux grossièrement noduleux, en bancs pluricentimétriques à pluridécimétriques, parfois coquilliers avec de nombreuses laminations et à niveaux de rugueux (Disphyllum) dans la partie supérieure.

4406a

 

Membre du Moulin Boreux
Il est constitué d’environ 80 mètres de calcaires biostromaux (au sens large du terme) à coraux, stromatopores globuleux et branchus, tabulés,... le tout en bancs pluridécimétriques à métriques alternant avec des calcaires fins, en bancs décimétriques à pluridécimétriques, à fréquentes laminations algaires; on n’y observe pas de stringocéphales.

4405a

 

Membre de Flohimont
Il se caractérise par une trentaine de mètres de calcaire argileux, interrompus par une ou plusieurs passées schisteuses.

Limites
La limite inférieure est définie à la suite du dernier banc de calcaire construit du sommet de la Formation du Mont d’Haurs, isolé dans des calcaires de plus en plus argileux et dolomitiques. C'est donc une augmentation du caractère argileux du sédiment qui détermine le passage de la Formation du Mont d'Haurs à la Formation de Fromelennes

4404a

 

Formation de Charlemont (Gva)
Calcaire de Givet

Membre du Mont d'Haurs (Gid)
Ce sont des calcaires biostromaux massifs et de calcaires fins, le tout en bancs épais pluridécimétriques à métriques voire, plurimétriques à Stringocephalus burtini, Alveolites, Favosites, Disphyllum, Cyathophyllum.

Limites
La base du Membre du Mont d'Haurs est marquée par un premier banc massif à caractère biostromal coiffant les calcaires argileux du Membre de Terre d'Haurs

4403a

 

Membre de Terre d'Haurs (Gic)
Ce sont des calcaires argileux foncés qui semblent à première vue, un peu gréseux ou finement dolomitiques et qui sont en réalité des calcaires à péloïdes avec Spirifer mediotextus, gastéropodes, crinoïdes et brachiopodes. Ces calcaires sont associés à des trains de nodules calcaires décimétriques, interstratifiés de minces bancs calcschisteux. La stratification est généralement ondulante.

Limites
La transition Trois-Fontaines - Terres d'Haurs est souvent caractérisée par une alternance de calcaires argileux et calcaires purs en bancs minces.  Cette transition correspond à une complète réouverture du milieu. En témoigne l’abondance des brachiopodes (Stringocéphales exceptés) et des crinoïdes. Les stromatopores ont totalement disparu et le décompte des coraux se réduit à quelques Thamnopora, l’un ou l’autre rugueux solitaire et, proches de la base, quelques rares colonies d’Hexagonaria

4402a

-387

Membre des 3 Fontaines (Gib)
J'ai pu déterminer 5 faciès dans la Carrière de Pirrre Bleue de Givet (il y en a sans doute d'autres) :
- Calcaire crinoïdique stratifié, à intercalations argileuses (“calcschiste”), localement riche en coraux.
- Biostrome (calcaire massif gris clair à blanc) à nombreux stromatopores globuleux de taille moyenne décimétrique, coraux parfois encroûtés par des stromatopores lamellaires, présence également de crinoïdes et de brachiopodes.
- Lumachelle(s) à stringocéphales. Ce biostrome d’épaisseur variable (décamétrique à pluridécamétrique) occupe la même position stratigraphique sur près d'une centaine de kilomètres, le long du bord sud du Synclinorium de Dinant.
- Calcaire bleu-noir brillant, massif, dur, peu stratifié en gros blocs, portant des veines de calcite massive blanche avec par endroits, de petites mouchetures de fluorite et dolomitisé vers le haut avec Stringocephalus burtini, Lucina proavia, Phacops fernandini et Orthoceras sp.
- Calcaires gris foncé à noirs, en bancs bien stratifiés, décimétriques à pluridécimétriques, montrant des alternances de calcaires algaires, fréquemment bioturbés, de calcaires à débris remaniés d'origine récifale (principalement coraux et stromatopores), de calcaires finement laminaires (laminites), de calcaires à terriers, de calcaires bioclastiques (lumachelles à stringocéphales, horizons à grands ostracodes,...).

Limites
Au point de vue paléontologique il est aisé de différencier les calcaires Eifeliens des calcaires Givetiens.  En effet, dans les premiers on y trouve un corail solitaire en forme de babouche, Calceola sandalina et dans les calcaires des 3 Fontaines, on y trouve un brachiopode particulier, Stringocephalus burtini. D'un point de vue lithologique le calcaire Givetien commence au premier banc de calcaire bleu-noir brillant, massif, dur, peu stratifié en gros blocs, portant des veines de calcite massive blanche surmontant un calcschiste stratifié d'aspect brunâtre, gris-bleu mat sur cassure fraîche.

4401a

Schistes calcareux (Gia)
Ce sont des schistes contenant un brachiopode particulier : Spirifer undiferus. Si l'on excepte la Formation X très limitée dans l'espace (Carrière du Fond des Vaulx de Wellin), cette couche marque véritablement le passage de la Formation de Hanonet aux Calcaires noirs du Membre des 3 Fontaines.

Limites
Assez complexe à discerner.  D'un point de vue lithologique, cette couche ne se différencie pas vraiment de la Formation de Hanonet... si ce n'est par la disparition totale de Calceola sandalina et l'apparition de Spirifer undiferus. Dans la carrière la Couvinoise, le passage au Givétien est souligné par quelques mètres de schiste fin vert olive.

4400a

-388

Eifelien

 

Formation X

Calcaire argileux crinoïdique
C'est un calcaire très argileux, crinoïdique, stratifié et dolomitique présent sous forme de lentilles biohermales

Limites
La formation X est très limitée dans l'espace et ne se trouve que dans la partie gauche de la carrière du Fond des Vaulx de Wellin.  C'est le seul endroit où une formation surmonte la formation de Hanonet avant l'entrée dans le Givetien.  Cette formation est excessivement fossilifère avec brachiopodes, coraux solitaires et coloniaux, crinoïdes et trilobites.

4315

 

Formation de Hanonet

Calcaires du Cob (sommet)
Ce sont deux bancs de calcaires assez francs, argileux, schisteux, gris-bleu sur cassure fraîche, prenant rapidement une patine brune terne, finement feuilletée due à la grande quantité d'argile contenue dans le calcaire, très riches en stromatopores,rugueux et tabulés. Ces deux bancs sont séparées par un intervalle de calcschiste brun-beige-ocre.  Peu de calcite et de minéraux mais de nombreux brachiopodes en bon état de conservation avec Desquamatia subzonata, Calceola sandalina, Gypidula sp., Cyrtoceras sp., Trilobites, Atrypides, Spiriferidés

4314

Calcaires sensiblement moins argileux
Ce sont des calacaires dont la faune, toujours composée de crinoïdes et de brachiopodes s’enrichit de nombreux coraux solitaires et coloniaux constructeurs de récifs.  Ils alternent souvent avec des bancs de schiste carbonaté ou de schiste argileux. Les plans de stratification sont généralement irréguliers

4313

Calcaires argileux nodulaires
Ce sont des calcaires souvent pyriteux gris foncé, en bancs minces, irréguliers et mal stratifiés dont la faune est dominée par les crinoïdes et les brachiopodes.

Limites
La formation de Hanonet est la partie sommitale de l'Eifelien.  Ici le calcaire argileux reprend ses droits avec de nombreux fossiles de brachiopodes, coraux solitaires et coloniaux, crinoïdes et trilobites.  Les psammites disparaissent.

4312

 

Formation de la Lomme

Membre de Wamme
Ce sont des grès massifs psammitiques avec du calcaire dans la partie supérieure avec des lits d'argile et de minces lentilles de calcaire crinoïdique

4311

Membre du Fond des Valennes
Ce sont des schistes gréseux, par endroit micacés avec des passées de grès massifs psammitiques

Limites
La formation de la Lomme commence avec le premier banc de psammite (grès micacé) surmontant les calcaires et schistes de la Formation de Jemelle

4310

 

Anciennement
appelé
le
Couvinien

Formation de Jemelle

Membre de la Chavée
Il s'agit d'environ 190 m d’une alternance décimétriques de calcaires massifs ou noduleux, par endroits argileux ou crinoïdiques, et de schistes en bancs plus épais avec des nodules et des lentilles calcaires. La macrofaune est abondante, composée de rugueux solitaires, tabulés, brachiopodes, lamellibranches, trilobites.  Ce membre est caractérisé par le développement de biohermes pluridécamétriques de calcaire gris clair massif.

4309

 

Membre du Cimetière
Il s'agit de 110 à 115 m de schistes fins et siltites gréseuses avec nodules, lentilles ou bancs centimétriques (pluricentimétriques) de calcaire fin, noir.

4308

 

Membre de la Station
il s'agit d'environ 40 m de schistes argileux, gréseux, feldspathifères, avec des bancs centimétriques de grès par place micacés et de rares nodules calcaires. On observe régulièrement de nombreux brachiopodes.

Limites
La limite entre le membre du Vieux Moulin et le Membre de la Station n'est pas simple à déterminer.  En effet, entre Couvin et Treignes, les membres de la Station et du Cimetière sont peu visibles et ne sont présents que dans la région de Beauraing à Rochefort.

4307

 

Membre supérieur du Vieux Moulin
Il s'agit d'une roche calcaire massive à crinoïdes qui ne contient plus de tempestites et qui présente une forte réaction à HCl.  Les fossiles présents dans ce sommet de formation sont des crinoïdes, des brachiopodes, des coraux solitaires et coloniaux.  Les bancs deviennent plus épais vers le sommet.

4306

Membre inférieur du Vieux Moulin
La base du Membre du Vieux Moulin est composée d'une siltite fine gris-bleu foncé en bancs pluridécimétriques, contenant des galets calcaires mous (tempestites) et des laminations de couleur rouille.

Certains auteurs voudraient classer ici le gîte à trilobites du Mur des Douaniers, de Vireux.  Je ne peux malheureusement pas souscrire à cette idée car en "homme de terrain" je peux dire que les roches présentes sur le site de Vireux sont des schistes grossiers, verdâtres, micacés exempts de tout galet, ce qui ne correspond pas du tout à la description des roches de la partie inférieure du Membre du Vieux Moulin mais cette description se rapproche bien plus des roches de la Formation de Bure - Membre de Saint Joseph

Schistes et siltites se partagent l’épaisseur en proportions sensiblement égales (2 x 130 m environ à Olloy sur Viroin).

Limites
D'Ouest en Est, la formation de Couvin perd très rapidement la puissance (380 à 400 m) qu’elle avait à Couvin et encore à Petigny.  Elle est rapidement remplacée par la formation de Jemelle et le membre du Vieux Moulin.  La limite est donc assez aléatoire selon les endroits.  Néanmoins, le passage entre les calcaires couvinois et les siltites gréseuses de Jemelle peut être observé sur certains sites.

4305

 

Formation de Couvin

Membre de la Goulette
Ce membre est bien visible à gauche du sentier de la Goulette à Olloy sur Viroin. Il est formé de calcaires gris-bleu en bancs minces très fossilifères (Rhynchonelles, Atrypas, Orthidés, Athyridés, coraux dont Calceola sandalina).

Limites
Dans le sentier de la Goulette, le passage de la Formation de Couvin au Membre de la Chavée est visible dans de relativement bonnes conditions. (Membre du Cimetière et de la Station peu visibles entre Treignes et Couvin)

4304

 

Membre de l'Abîme
Il est formé d’une épaisseur d’environ 160 m constitué d’une alternance de calcaires en bancs épais métriques à plurimétriques (biostromes) à stromatopores (formes branchues, lamellaires et massives de taille métrique!) et coraux divers, et de bancs décimétriques à pluridécimétriques de calcaire fin, généralement sans macrofaune.

4303

-393

Membre de la Foulerie (partie supérieure Cobd)
Il s'agit de 140 m de calcaire crinoïdique à polypiers, gris clair à gris bleu foncé, localement dolomitisé, parfois argileux, renfermant généralement une faune abondante de stromatopores et de coraux.

4302

Membre de la Foulerie (partie centrale)
Il s'agit de 40 m de calcaire argileux gris-bleu foncé avec localement deux petits bancs de schiste carbonaté à nodules fins de calcaire noir.
Avec l'aide de la littérature ancienne, on peut qualifier ces deux petits bancs de schiste carbonatés.  En effet, il est mentionné que lors de son élargissement, la route Couvin-Chimay exposait ces bancs.  Ils étaient caractérisés comme suit :

Assise de Couvin Co2 ou Cob : zone 1 : Cobc Schistes avec Spirifer ostiolatus
Assise de Couvin Co2 ou Cob : zone 2 : Coba Schistes avec Spirifer speciosus

Il semble que ces deux appellations soient devenues obsolètes, les talus étant un peu aplanis avec le temps, érodés et recouverts de végétation.  Lors de creusement de la E420 (contournement de Couvin) j'ai pu de nouveau les observer : 300 à 350 mètres au sud du pont "rue de Hestreux"... ce qui nous amène plus ou moins à la hauteur du complexe sportif de Couvin.

4301

Membre de la Foulerie (partie inférieure Cobm)
Il s'agit de 40 m de "calcaire de Couvin", crinoïdique gris-bleu foncé, généralement avec une faune abondante de stromatopores, avec Calceola sandalina, Spirifers sp.

Limites
La Formation de Couvin débute à la base de la succession essentiellement calcaire en bancs décimétriques à métriques qui surmonte le dernier gros banc d’argilo-siltite carbonatée (schiste de l’Eau noire.).  Le fossile marquant de la formation est la Calceola sandalina qui se retrouve jusqu'à la Formation X

4300

-394

 

Formation de Bure

Membre de l'Eau Noire (partie supérieure)
Il s'agit d'environ 30 m de schistes grossiers calcaires silteux gris-vert ou gris-bleu, en bancs décimétriques réguliers avec intercalations de quelques lits pluricentimétriques de calcaires et calcschistes gris foncé à stromatopores, tabulés lamellaires et encrinites. La schistosité généralement bien développée donne à la roche un aspect grossièrement noduleux.

Limites
Le Membre de l'Eau Noire Supérieur étant essentiellement composé de calcaires et le membre inférieur étant essentiellement composé de schistes, la limite entre les deux est assez visible pour autant que les deux membres de la formation soient présents. En effet, sur de nombreux sites, la formation de l'Eau noire est tellement amoindrie que la Formation de Saint Joseph passe directement à la Formation de Couvin, les reliquats de la formation de l'Eau Noire étant alors englobés dans la Formation de Couvin.

4208

 

Membre de l'Eau Noire (partie inférieure)
Il s'agit d'environ 30 m de schistes gris-vert avec nodules de calcaires argileux avec, à la base, quelques lits gréseux et, avec intercalations d'un certain nombre de bancs calcaires argileux pluricentimétriques.

Limites
Le Membre de l'Eau Noire Inférieur débute avec deux bancs décimétriques de calcaire argileux fin, surmontant le dernier gros banc calcaro-silteux coquillier et crinoïdique du Membre de Saint Joseph

4207

 

Membre de Saint Joseph
Il est composé de 10-12 m de calcaires suivis de siltites gréseuses brun-vert et de siltites carbonatées gris-vert, en bancs généralement épais (pluridécimétriques à métriques) avec l’un ou l’autre banc de grès ou de mauvais calcaire et, pour terminer, un ou plusieurs gros bancs silto-calcaires.
Des accumulations centimétriques de brachiopodes (lumachelles) soulignent la stratification. A l'affleurement, la schistosité est généralement très bien développée, et dissimule souvent la stratification originelle.

Limites
La base du Membre de Saint Joseph est marquée par un banc de calcaire coquillier clair.

4206

 

Emsien

Formation de Hierges

appelée Formation de Wiltz pour le massif de l'Eifel

Membre du Barrage
C'est le sommet de la Formation de Hierges composé de schistes, d'argilo-siltites et de siltites, contenant par endroits des plages de ciment calcaire et dans lesquels s’intercalent de nombreux bancs de grès calcaires fossilifères et de grès coquilliers ou de grès stériles.

Limites
La limite supérieure du membre correspond à la base du premier banc de calcaire coquiller massif caractérisant la base de la Formation de St-Joseph. La Formation de Hierges, Membre du Barrage débute aux premiers bancs de schistes calcaires surmontant les grès du Membre du Bois Chestion.

4205

 

Membre du Bois Chestion
C'est la base de la formation de Hierges composée d'un niveau d’environ 20 m d’épaisseur caractérisé par des grès quartzitiques ou pélitiques, localement fossilifères, formant deux ou trois ensembles séparés par des intervalles schisteux de couleur grise ou gris-vert, avec certains bancs pétris d’empreintes de fossiles (brachiopodes, lamellibranches) de couleur brun-rouille et d’aspect terreux.

Limites
La Formation de Hierges, Membre du Bois Chestion débute aux premiers bancs de grès et de schistes faisant suite au dernier banc de couleur lie-de-vin de la Formation de Chooz

4204

 

Formation de Chooz

ou

Formation de Winenne

La Formation de Chooz se distingue clairement des formations qui l’encadrent par sa coloration rouge.
- La partie inférieure de la formation se compose de grès pélitiques, de grès quartzitiques disposés en masses importantes séparées par des argilo-siltites et des siltites vertes et rouges (lie-de-vin), rarement grisâtres dans lesquelles se développe une schistosité de type plan-axial. Cette unité inférieure à caractère gréseux, voire même sableux, marque la transition entre le Membre du ruisseau de Deluve (Formation de Vireux) dont elle se distingue par la présence de couches rouges et la partie supérieure de la Formation de Chooz.
- La partie supérieure est composée d'argilo-siltites et de siltites rouges (lie-de-vin) et vertes (affectées par la schistosité) dans lesquelles s'intercalent des bancs décimétriques de grès quartzitiques ou argileux de même couleur (verts et rouge) et des lentilles gréseuses, rouges ou vertes ainsi que des schistes gréseux.

Cette couche est aussi décrite comme étant les Grès et schistes rouges de Winenne appelés Grès et quartzites de Berlé et Schistes Bigarrés de Clervaux pour le massif de l'Eifel.

Limites
La Formation de Chooz débute à la base du premier banc de schiste ou de grès de couleur lie-de-vin surmontant la Formation de Vireux

4203

 

Formation de Vireux (Cb3)
appelés Quartzophyllades, Phyllades et Grès de Schutbourg dans le massif de l'Eifel
La formation est essentiellement constituée de grès quartzitiques gris-bleu à verts.

Membre du Ruisseau du Déluve
Il s'agit de grès et grès quartzitiques pélitiques le plus souvent verdâtres, avec niveaux contenant des débris de végétaux, réunis en masses épaisses séparées par des argilo-siltites (schistes) généralement eux aussi verdâtres, plus rarement gris foncé.

Limites
Le Membre du Déluve débute dès l'apparition des grès pélitiques verdâtres surmontant l'ensemble gréseux gris-bleu du Membre de l'Ecluse.

4202

 

Membre de l'Ecluse
Il s'agit de grès et grès quartzitiques gris, gris-bleus, par place verdâtres avec des niveaux fossilifères formant d’épaisses masses séparées par des niveaux pluridécimétriques argilo-silteux gris foncé.  Certains niveaux contiennent des débris de végétaux, des rides de courant, des craquelures de dessiccation, des laminations.

Limites
Le Membre de l'Ecluse débute à la base du premier ensemble gréseux gris-bleu surmontant les siltites verts de la Formation de Pesche.

4201

-408

Formation de Pesche

La Formation de Pesche est composée de siltites et schistes verts micacés interstratifiés de minces bancs et lentilles de grès. Certains sont coquilliers, à ciment carbonaté. On peut néanmoins déterminer 4 niveaux :
- Un niveau de shales et de siltites avec de minces bancs ou lentilles de grès et de quelques bancs coquilliers;
- Un niveau de shales et de siltites avec de minces bancs de grès coquilliers;
- Un niveau de shales et de siltites contenant quelques bancs de grès et deux minces niveaux coquilliers;
- Un niveau de shales et siltites par endroit fossilifères, avec des bancs de grès, de grès argileux et de grès coquilliers à ciment calcaire.

Limites
La Formation de Pesche débute par des schistes et siltites verts coiffant les grès brunâtres et fossilifères de la Formation de Pèrnelle

4200

-409

Praguien
= anciennement Gedinnien et Siegenien

Formation de Pernelle

Cette formation contient 3 niveaux identifiables :
- Au sommet : Un niveau de grès et grès quartzitiques bleu-vert, virant au brunâtres par altération, fossilifères, en bancs épais avec des joints schisteux.
- Au centre : Un niveau plurimétrique formé de schistes et de siltites foncés avec quelques minces bancs de grès.
- A la base : Un niveau de grès et grès quartzitiques bleu-vert, virant au brunâtres par altération, très fossilifères, en bancs épais avec des joints schisteux.

Limites
La limite inférieure de la formation de Pernelle est le premier banc de grès fossilifère brunâtre surmontant le dernier banc de schistes phylladeux bleu sombre de la formation de La Roche

4105

 

Formation de La Roche

La Formation de la Roche est composée de schistes phylladeux généralement bleu sombre à verts et phyllades quartzeux avec des niveaux plus franchement gréseux d’épaisseur décimétrique à pluridécimétrique constituant souvent des escarpements rocheux dénudés. On y relève la présence de petits bancs et de niveaux à pseudonodules de grès ou de quartzite brun, isolés dans la masse phylladeuse. Fréquemment, présence de petits bancs pluricentimétriques à décimétriques et de niveaux à pseudonodules de grès gris-bleu.

Limites
Le passage de la Formation de Villé (grès et siltites de couleur rouille) à la Formation de La Roche (schistes phylladeux bleu sombre) est généralement bien marqué dans la topographie : les premiers phyllades de cette dernière formation forment généralement une arête saillante.

4104

 

Formation de Villé

La Formation de Villé est une association en bancs décimétriques à pluridécimétriques de schistes et siltites de couleur verte ou gris-vert avec de fréquents niveaux de grès carbonatés, souvent fossilifères (brachiopodes, crinoïdes, lamellibranches, etc.), cariés superficiellement et de grès laminaires gris-vert, gris-bleu, présentant souvent une altération superficielle brune.

Limites
La formation débute par des schistes gris-vert surmontant le sommet de la dernière masse de quartzites de couleur claire de la Formation de Mirwart

4103

 

Formation de Montigny-sur-Meuse (Cb2)

Cette formation est composée de grauwacke, schistes, psammites et grès de Montigny sur Meuse. La grauwacke contient des brachiopodes divers en moules internes et le fameux Pleurodictyum problématicum (corail vivant sans doute en symbiose avec un ver.)

Limites
La formation débute par le premier banc de psammites fossilifères surmontant le dernier banc de quartzites de la Formation de Mirwart.

4102

 

Formation de Mirwart
= anciennement (Cb1a) Formation d'Anor

Grès, quartzite, schistes et phyllades de Mirwart
Il s’agit essentiellement de niveaux de quartzites, de grès grossiers verts, brunâtres, en bancs lenticulaires d’épaisseur décimétrique à métrique. Ces masses devraient être séparées les unes des autres par des bancs de schistes riches en micas noirs ou bronzés avec fossiles de plantes sur le dessus.

Limites
La formation débute par des siltites schisteuses vert grisâtre surmontant l’importante masse de grès de couleur claire de la Formation d'Anor ou de Bastogne

4101

 

Grès d'Anor et de Bastogne
Il s'agit d'un ensemble peu stratifié de grès fin de couleur claire à ciment siliceux.

Limites
La limite inférieure est le premier banc de grès de couleur gris à crème surmontant les schistes gris-vert de la couche précédente.

4100

-412

Schistes et phyllades de Saint Hubert
C'est un ensemble mal stratifié de schistes et siltites parfois caverneux, verts à gris-vert.

4008

-413

Lochkovien

Grès et quartzites de Saint Hubert
C'est un ensemble mal stratifié de grès et quartzites parfois caverneux, verts à gris-vert.

Limites
La limite inférieure est le premier bloc de schiste vert à gris-vert surmontant la couleur rouge (lie-de-vin) de la couche précédente

4007

 

Formation d'Arkose

Il s'agit d'une arkose vraie avec grains de feldspaths s'altérant en kaolin (argile blanche)

Limites
Elle est très facilement visible car le faciès de schistes rougeâtres et de "béton naturel" de la Formation d'Oignies fait radicalement place à une couche de grès grossier clair.

4006

 

Formation d'Oignies

Il s'agit d'une alternance de siltites et schistes rougeâtres en bancs épais dans lesquels sont fréquemment interstratifiés des bancs parfois pluridécimétriques de grès de couleur verte et de schistes et siltites de couleur rouge lie-de-vin ou bigarrée (rouge et vert). Certains bancs contiennent des nodules carbonatés d’aspect carié, suite à l’altération atmosphérique.

Limites
La limite inférieure est le premier banc de schistes lie-de-vin lardé de quartzite blanc surmontant une alternance beaucoup plus régulière de bancs silteux et le dernier banc gréseux toujours bleutés, parfois marbrés de couleurs violacées-bleutées de la Formation de Mondrepuis

4005

 

Formation de Mondrepuis

Cette formation est constituée de schistes et siltites bleutés en niveaux épais et compacts (plurimétriques à décamétriques). Présence de bancs souvent lenticulaires d’épaisseur décimétrique à métrique de grès également bleutés.

Limites
La limite inférieure est le premier banc de grès bleuté surmontant le dernier banc de grès grossier d'arkose d'Haybes

4004

 

Formation de l'Arkose d'Haybes

Il s'agit d'un grès grossier, blanchâtre, grisâtre ou verdâtre avec grains de tourmaline noire.  A certains niveaux nous retrouvons des cailloux roulés ainsi que des filons de quartz blanc ou de teinte rouille qui proviennent d'un remplissage secondaire des fissures. C'est la "fausse arkose".

Limites
La limite est très facilement visible car le faciès de schistes foncés et de "béton naturel" de la Formation de Fépin fait radicalement place à une couche de grès grossier clair.

4003

 

Formation de Fépin

Au sommet, un faciès schisteux formé de schistes fins et silteux de teinte variée (verdâtre, noire, bleu-vert) dont l’épaisseur des bancs peut atteindre le mètre.

4002

 

Au centre, un faciès gréseux où sont associés des grès grossiers à gravillons et galets mous, à stratifications entrecroisées en bancs métriques, d’extension décamétrique, et des grès fins nettement mieux classés que les précédents, en bancs d’épaisseur inframétrique.

4001

-421

A la base, un faciès conglomératique formé de bancs épais de galets et de blocs mal classés, souvent anguleux et dispersés dans une matrice argilo-sableuse.

Limites
La base de la formation est un contact sédimentaire discordant sur les roches déformées du Cambrien de la bordure nord du Massif de Rocroi. Le contact est sédimentaire parce qu’il épouse les aspérités d’une surface d’érosion liée à la phase de pénéplanation calédonienne.

4000

Mon étude du Massif de Rocroi m'a permis de mettre en évidence des couches au sein du Cambrien que je vous livre ici...

-524

Postdamien

Trempoéaléouien

     

2500

 

Franconien

     

2400

 

Dresbachien

     

2300

-545

Acadien

Mayaien

     

2200

 

Amgaien

     

2100

-560

Lénien

Devillien (Dv)

Quartzites verts et phyllades violets de Fumay

Roches noires (ferrugineuses) avec quartzites, schistes et psammites (devenant par altération rouillées, jaunes, brunes, vertes....)

Devillien supérieur (Dv2)

  Veine ardoisière de la
  Renaissance (Dv2b)

2011

  Quartzite des 4 Fils
  Aymon (Dv2a)

2010

Devillien inférieur (Dv1)

  Veine ardoisière
  Sainte Anne (Dv1b)

2009

  Formation de la Longue Haie :
  Quartzites noirs (Dv1a)

2008

Revinien (Rv)
Quartzites verts et noirs, phyllades violets verts et noirs avec cubes de pyrite.

Roches sombres et micacées avec inclusion de sills de diabase concordants.

Niveaux de quartz cristallisés avec chlorite, épidote, pyrite, marcassite, sidérite…

Revinien supérieur

  Formation de la Petite
  Commune : Quartzites riches
  en quartz cristallisé sur
  lit de minerais de fer (Rv4)

2007

  Formation d'Anchamps :
  Quartzites clairs
  d'Anchamps (Rv3c)

2006

  Formation d'Anchamps :
  Phyllades ferrugineux de la
  Crapaude Pierre (Rv3b)

2005

  Formation d'Anchamps :
  Quartzites noirs (Rv3a)

2004

Revinien inférieur

  Veine ardoisière de
  la Folie (Rv2b)

2003

  Veine ardoisière des
  7 heures (Rv2a)

2002

  Veine ardoisière
  des Peureux (Rv1b)

2001

  Niveau de transition
  composé de phyllades
  et de quartzites verts (Rv1a)

2000

 

Géorgien

Atdabatien

      1900
 

Tommotien

     

1800

-574

Némakit-Daldynien

     

1700

 


 

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